Coup-d'oeil philosophique sur le règne de S. Louisà Damiette, 1786 - 175 pages |
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Common terms and phrases
affure aloit augufte avoient avoit befoin benoiet benoiez roys c'eft C'eſt c'étoit cent chafcun Chrétiens clergé comte concile confeil confole croifades cuiraffe Damiette déja devoient devoit Dieu difoit dift eftoit églife enfans eſt étoient étoit évêques facrés faifoit faint Loys Fak-Reddin falem fanctuaire fang fans doute fauffes fefoit feigneurs femble femme fens fes fujets feul feur fiècle fiefs fiége fimple foit foiz foldats fon lit font fource fous fouvent fouverains frère fûr fur fes fur-tout Godefroy de Bouillon grace hommes Jean de Brienne Jehan Jérufalem jours juftice juſtice l'Afie l'efprit l'églife l'évêque loix Louis Louis IX Louis le jeune mains maître meffe miex mille monſeigneur moult n'avoit n'eft n'eſt n'étoient Nedjm paffe Paleſtine pape père perfonne peuple plufieurs portoit pouvoit prefque prêtres prifonniers prince puiffant raifon religion rois royaume royne Marguerite Saladin Sarrafins ſes ſon Sultan tems terre tête tiex tombel touz vaffaux vouloit
Popular passages
Page 115 - votre pouvoir ne m'inspire aucune terreur, et corn» ment m'en inspireroit-il? moi qui fais trembler les » Musulmans qui sont en Espagne, je les mène comme » un berger conduit un troupeau de moutons ; j'ai » fait périr les plus braves d'entre eux , j'ai chargé de » fers leurs femmes et leurs enfans; ils tâchent de m'ap» paiseret de détourner mes armes par des présens.
Page 122 - Ce qu'il y eut de plus extraordinaire, c'est qu'il ne périt pas plus de cent Musulmans. Le Sultan envoya aux princes et aux comtes qui avoient été pris des habits au nombre de cinquante. Tous s'en revêtirent. Le Roi seul dédaigna (') de se soumettre à cet usage ; il dit fièrement qu'il étoit...
Page 116 - Nedjm-Eddin à la leéture de cette lettre ne put retenir fes larmes; il fit écrire la reponfe fuivante par le Cadi Behaeddin fon Secrétaire. « Au nom de Dieu tout puiflant & mifé» ricordieux , le falut foit fur notre Prophète
Page 122 - Dieu vous infpire fouvent de pareils deffeins , ils cauferont la ruine de tous les Chrétiens , & l'Egypte n'aura plus rien à redouter de leur fureur. Sans doute vos Prêtres vous annonçoient des victoires ; leurs prédictions étoient faufles.
Page 111 - Béni-Rénané, renommée par son courage, en formoit la garnison. Le Sultan, non content de toutes ces dispositions, avoit envoyé Fakreddin à la tête d'un corps nombreux de troupes pour s'opposer au débarquement des Français; mais lorsque leur flotte parut , ce général , loin de les empêcher de mettre pied à terre, passa de la rive occidentale du Nil à l'orientale. Toute l'armée ennemie débarqua le 9 de^la lune de Sefer, et campa sur la rive occidentale du Nil. L'arrivée des Français...
Page 131 - ... les huissiers de la chambre la royne Marguerite quant la royne Blanche y venoit, pour ce qu'elle -y trouvast la royne Marguerite. Une...
Page 45 - Paul, s'il revenait ici, De nos jeunes Prélats, qui n'ont point de souci De leur pauvre troupeau, dont ils prennent la laine Et quelquefois le cuir, qui tous vivent sans peine, Sans prêcher, sans prier, sans bon exemple d'eux, Parfumés, découpés, courtisans, amoureux. Veneurs et fauconniers, et avec la paillarde Perdent les biens de Dieu, dont ils n'ont que la garde...
Page 111 - Beni-Kénané renommée par son courage, en formoitla garnison : le Sultan, non content de toutes ces dispositions , avoit envoyé Fakreddin à la tête d'un corps nombreux de troupes pour s'opposer au débarquement des Français; mais, lorsque leur flotte parut, ce général, loin de les empêcher de mettre pied à terre , passa de la rive occidentale du Nil à l'orientale; toute l'armée ennemie débarqua le 9 de la lune de Sefer, et campa sur la rive occidentale du Mil.
Page 122 - ... Le Sultan envoya aux princes et aux comtes qui avoient été pris des habits au nombre de cinquante. Tous s'en revêtirent. Le Roi seul dédaigna (') de se soumettre à cet usage ; il dit fièrement qu'il étoit souverain d'un royaume aussi vaste que l'Egypte , et qu'il étoit indigne de lui de se revêtir de l'habit d'un autre roi. Le Sultan fit préparer un grand repas, et le fit prier de s'y trouver; mais le Roi fut également inflexible : il ne dissimula point qu'il démêloit à travers...
Page 113 - ... être instruit de tout par lui-même, et aucun de ses ministres n'auroit osé agir sans ses ordres; il ne croyoit point qu'il fut de la majesté d'un sultan de conférer avec des sujets ; aussi parloit-il fort peu ; ses domestiques ne l'abordoient qu'en tremblant; toutes les affaires se traitoient par des mémoires, auxquels il répondoit lui-même. Dès qu'il fut expiré, la sultane Chegeret-Eddur en fit part au général Fakreddin et à l'eunuque DjemalEddin-Muhsun ; ils résolurent de tenir...