Prolégomènes de l'histoire des religionsFischbacher, 1881 - 319 pages |
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absolument adore analogie antique Bible bouddhisme Brahmanes c'est-à-dire caractère catégorie cherche chose chrétienne christianisme ciel civilisation connaissance conséquent croyances culte d'autres d'Israël définition devant développement religieux Dieu dieux dire divine doctrine dogme Égypte éléments elle-même esprit essentiellement exemple expression rationnelle fétichisme Finnois forme Genèse genre gieuse gion Grèce Hegel historique hommes idées Israël Ixion Jahveh judaïsme juif l'antiquité l'art l'Église l'esprit humain l'histoire religieuse l'homme l'humanité l'idée l'islamisme langage Livres sacrés logique longtemps lui-même Max Müller mazdéisme ment monde monothéisme morale mythes mythiques mythologie grecque Napoléon Ier nature Néphélé nisme notion passer pensée peuples phénomènes philo philosophie Platon polythéisme pourtant premier présente prêtre principe progrès prophète puissance qu'une races raison réalité reli religion reste rien rites s'est sacerdoce sacrifice sauvages science sémitique sens sentiment religieux serait seulement siècle simple soleil sorte souvent supérieure surnaturelle surtout symbole tence tendance théisme théologie théorie tion tradition traditionnelle Védas vérité Voilà vrai Zeus
Popular passages
Page 34 - Réville, est la détermination de la vie humaine par le sentiment d'un lien unissant l'esprit humain à l'esprit mystérieux dont il reconnaît la domination sur le monde et sur lui-même et auquel il aime à se sentir uni1.
Page 213 - L'œil farouche, l'air sombre, et le poil hérissé, Terrible, et plein du dieu qui l'agitait sans doute : « Vous, Achille, at-il dit, et vous, Grecs, qu'on m'écoute.
Page 131 - Pour que la croyance aux esprits indépendants de la nature ait pu se former, il a fallu une certaine quantité d'observations et de réflexions sur la nature humaine elle-même, qui dénotent autre chose que la toute première naïveté. Pour croire que les esprits ou les fétiches influent sur le cours des choses et...
Page 103 - ... L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 60 - Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu; il les créa mâle et femelle.
Page 142 - Mythologies nationales, fondées sur la dramatisation de la nature, supposant entre les êtres divins des relations calquées sur celles de la vie humaine et rassemblant les croyances et les mythes primitifs en un vaste ensemble, religions de la Chine, de l'Egypte, de Ninive et de Babylone, de la Germanie, de la Gaule, de l'Italie, de la Grèce, etc., classe de religions dont la mythologie védique présente la forme la plus naïve, la mythologie grecque la forme la plus raffinée et, sans aucune...
Page 131 - ... s'être ouvert au sentiment qu'il ya un cours des choses, qu'il existe un enchaînement naturel et qu'on peut l'interrompre en faisant intervenir une puissance placée au-dessus et d'une force plus grande. Tout cela ne saurait être primitif. Il doit y avoir eu d'abord un culte de la nature ou plutôt d'objets naturels personnifiés, de là est venu l'animisme qui, dans certaines races et surtout chez les nègres, s'est condensé en fétichisme. — Ce point de vue théorique, conclut M.
Page 130 - Le fétiche, nom d'origine portugaise et qui vient du latin factitius, a pour caractère essentiel d'être transportable à volonté, d'appartenir matériellement à l'homme, qui le plus souvent l'a choisi et qui lui attribue le pouvoir d'influer sur sa destinée. Il se distingue de l'animisme pur en ceci qu'il n'est pas question d'une séparation possible entre l'âme ou l'esprit du fétiche et sa forme visible. Il s'en rapproche en ceci qu'il n'a de pouvoir que parce qu'il est considéré comme...
Page 131 - ... sur la nature humaine elle-même qui dénotent autre chose que la toute première naïveté. Pour croire que les esprits ou les fétiches influent sur le cours des choses et modifient leur enchaînement, il faut s'être ouvert au sentiment qu'il ya un cours des choses, qu'il existe un enchaînement naturel et qu'on peut l'interrompre en faisant intervenir une puissance placée au-dessus et d'une force plus grande. Tout cela ne saurait être primitif. Il doit y avoir eu d'abord un culte de la...