Histoire générale des Hongrois, Volume 2

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Didier et C-ie, 1876 - 482 pages
 

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Page 385 - Vous avez des mœurs nationales, une langue nationale ; vous vous vantez d'une illustre et ancienne origine : reprenez donc votre existence comme nation ! Ayez un roi de votre choix, qui ne règne que pour vous, qui réside au milieu de vous, qui ne soit environné que de vos citoyens et de vos soldats ! Hongrois ! Voilà ce que vous demande l'Europe entière, qui vous regarde ; voilà ce que je vous demande avec elle. Une paix éternelle, des relations de commerce...
Page 384 - ... temps et les intérêts de vos concitoyens l'exigent. Je ne veux rien de vous ; je ne désire que vous voir nation libre et indépendante. Votre union avec l'Autriche a fait votre malheur ; votre sang a coulé pour elle dans des régions éloignées, et vos...
Page 384 - ... l'exigent. Je ne veux rien de vous , je ne désire que vous voir nation libre et indépendante. Votre union avec l'Autriche a fait votre malheur ; votre sang a coulé pour elle dans des régions éloignées , et vos intérêts les plus chers ont été constamment sacrifiés à ceux de ses états héréditaires.
Page 367 - ... et cependant , le mouvement que vous avez imprimé est tel que la guerre aura lieu malgré vous et malgré moi. Vous avez laissé croire que je vous demandais des provinces, et votre peuple , par l'effet d'un mouvement national et généreux que je suis loin de blâmer, s'est indigné : il s'est porté à des excès; il a couru aux armes.
Page 385 - ... et vendus à l'Angleterre, à cet ennemi du continent qui a fondé ses prospérités sur le monopole et sur nos divisions. Réunissez-vous en Diète nationale dans les champs de Ràkos, à la manière de vos aïeux, et faites-moi connaître vos résolutions».
Page 336 - C'est ton vrai moment, ô Magyar ! 11 ne connaît pas la force d'une âme libre, celui qui veut mettre sous le joug ta tête farouche. . . . Ton bras a une force de géant dans la bataille. Tu as combattu plus de mille fois. Va, montre encore l'âme de Zrinyi, imite-le dans ce qui fut sa vraie gloire, dans la mort (1). » Cette vigoureuse et fière éloquence ne s'attaque plus au peuple français révolutionnaire, comme le faisait encore après Hohenlinden, le poète Kisfaludy : « Combien de fois...
Page 385 - ... et de vos soldats ! Hongrois ! Voilà ce que vous demande l'Europe entière, qui vous regarde ; voilà ce que je vous demande avec elle. Une paix éternelle, des relations de commerce, une indépendance assurée, tel est le prix qui vous attend si vous voulez être dignes de vos ancêtres et de vous-mêmes.
Page 384 - Hongrois! le moment est venu de recouvrer votre indépendance. Je vous offre la paix , l'intégrité de votre territoire , de votre liberté et de vos constitutions, soit telles qu'elles ont "existé , soit modifiées par vous-mêmes...
Page 357 - Stadion mit un terme à ses petites » chicanes et à ses plates manœuvres. » Enfin il traçait le programme d'une lettre que M. de Champagny devait envoyer à M. de Metternich : « Vous avertissez partout de se tenir » prêt à marcher pour la défense de la patrie; » quel ennemi vous menace? Vous mettez » toute la population sous les armes; vos » princes parcourent les champs comme des » chevaliers errants... L'Empereur veut en
Page 384 - États héréditaires. Vous formiez la plus belle partie de son Empire et vous n'étiez qu'une province toujours asservie à des passions qui vous étaient étrangères. Vous avez des mœurs nationales, une langue nationale. Vous vous vantez d'une illustre et ancienne origine. Reprenez donc votre existence comme nation! Ayez un roi de votre choix, qui ne règne que pour vous...

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