Histoire de la papauté pendant les seizième et dix-septième siècles, tr. [from Fürsten und Völker, vol.2-4] par J.-B. Haiber; publ. et précedée d'une intr. par A. de Saint-Chéron, Volume 1 |
Common terms and phrases
affaires Allemagne ambassadeurs Ancône avaient Bologne Bromato bulle c'était Caraffa cardinal catholicisme catholique chambre apostolique Charles choses chrétienne Clément Clément VII collége concile de Trente Contarini cour romaine devait Dieu dignité doctrine domination ducats ecclésiastiques emplois époque Espagnols évêques Farnèse force François Ier général glise Grégoire Grégoire XIII guerre hommes Ignace impôts influence institutions intérêts Italie jamais Jésuites jour Jules Jules III justice l'empereur l'empire l'état de l'Église l'histoire l'inquisition l'Italie laissa légat Léon Léon X lettres livre long-temps lui-même Luther lutte manière ment Milan monde Morone n'avait n'était Naples neveux opinions Pallavicini papal papauté pape Paul Paul III Paul IV Pie IV politique pouvait pouvoir princes protestans puissance Ranke réforme Relatione religieux religion revenus Rome s'était saint Saint-Siége Sarpi scudi sentimens sentiment seulement sévère siècle siége romain Sixte Sixte IV souvent spirituelle temporelle tion trouve vait Venise Vénitiens vérité voulait
Popular passages
Page 321 - L'on peut dire au surplus que tout ce qui s'éleva dans cette cour, hommes de politique, d'administration, de poésie, d'art, d'érudition, tous avaient le même caractère d'austérité religieuse. Quelle différence de la cour de cette époque avec celle du commencement du siècle où les cardinaux faisaient la guerre aux Papes , où les Papes ceignaient les armes , où la ville et la cour repoussaient tout ce qui rappelait leur destination chrétienne! Comme les cardinaux maintenant menaient avec...
Page xx - A cette époque, où la loi, muette, prosternée sous le glaive, rampait dans une boue ensanglantée, n'était-ce pas chose admirable de voir le chef du monde, dans la plénitude de sa puissance, au milieu de ses escadrons d'hommes de fer, forcé de quitter la pourpre et le trône à la voix éloignée d'un pauvre vieillard qui n'avait pas un soldat pour sa garde ! La force avait donc quelque chose audessus d'elle ! les oppresseurs...
Page 7 - ... rencontrait un danger. Paul III avait des manières aisées, grandes, magnifiques. Rarement à Rome un Pape a été aussi aimé. Il nommait les cardinaux sans qu'ils en sussent rien, choisissant parfaitement ceux qui le méritaient. Cette conduite était bien différente de celle tenue jusqu'à ce jour, tout empreinte de vues personnelles , de considérations mesquines. Mais ce qui n'était pas moins précieux , c'était la liberté qu'il laissait aux cardinaux de le contredire hautement dans...
Page 288 - L'obélisque fut mis en mouvement en trois grandes secousses : une heure avant le coucher du soleil il s'abaissa sur son piédestal , sur le dos de quatre lions de bronze qui paraissent le porter. Il est impossible de décrire la joie que manifesta le peuple ; le Pape éprouvait la satisfaction la plus complète : ce qui avait été tenté en vain par un grand nombre de ses prédécesseurs, et demandé par tant d'écrivains , lui seul était parvenu à l'exécuter. Il fit mentionner dans son Diarium...
Page 299 - ... nouvelle existence. L'institution des Jésuites a été précisément calculée dans ce but. Mais ce qui la caractérise éminemment, c'est que, d'un côté , non-seulement elle favorise le développement individuel, mais elle l'impose; et de l'autre, elle s'en empare exclusivement et se l'identifie. Voilà pourquoi tous les rapports entre les membres sont une soumission et une surveillance...
Page 318 - Bellarmin , professeur grammairien , le plus grand controversiste de l'Eglise catholique , auquel on rend la justice de dire que nul ne mena une vie plus apostolique ; un autre jésuite nommé Maffei , qui a composé , phrase par phrase , avec une lenteur réfléchie et une élégance calculée , le récit des conquêtes des Portugais dans les Indes , principalement sous le point de vue de la propagation du Christianisme dans le Sud et l'Est , puis la vie de Loyola'.
Page 136 - ... l'Allemagne , Adrien avait fondé de grandes espérances sur une diète convoquée à Nuremberg par l'archiduc Ferdinand , lieutenant de l'empereur. Il reconnut franchement, dans ses instructions au nonce envoyé près de la diète, « les abominables excès
Page 7 - ... une partie des papiers publics. Nulle part cet usage n'a été aussi répandu qu'à Rome. Les neveux régnants des Papes, qui possédaient toujours la plénitude du pouvoir, laissèrent, à titre de possession perpétuelle, aux maisons princières qu'ils fondaient, presque tous les papiers de l'Etat, qu'ils avaient recueillis pendant leur administration. Ces papiers servaient à constituer la dotation d'une famille. Il y avait toujours dans le palais qu'elle faisait construire , quelques salles...
Page 223 - ... à la manière des Grecs , afin qu'ils eussent constamment à la pensée qu'ils étaient destinés à retourner dans leur patrie. On devait leur laisser leur rite aussi bien que leur langue, et les instruire dans la foi selon les dogmes du concile dans lequel l'église grecque et l'église latine avaient été réunies (i).
Page 86 - ... justice pleine de violence, et en combattant ses propres affections : dès ce moment il revint à ses anciennes pensées de réforme; il commença à réaliser les espérances que son règne avait fait concevoir, portant dans la réforme de l'état et surtout de l'Eglise la même énergie passionnée qui l'avait animé dans ses inimitiés et ses guerres. Dans tous les degrés de la hiérarchie , il renouvela le personnel de l'administration des affaires temporelles. Les magistrats et les gouverneurs...