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¶ Puis ils quitteront les mains; et la Femme, avec sa main droite, prenant l'Homme par la main droite, dira aussi après le Ministre:

JE

N. te prends M. pour mon mari et époux, pour t'avoir et te garder dès ce jour et à l'avenir, que tu sois meilleur ou pire, plus riche ou plus pauvre, en maladie ou en santé ; pour t'aimer, te chérir, et t'obéir, jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon la sainte ordonnance de Dieu; et sur cela je te donne ma foi.

Après cela, ils sépareront leurs mains; et l'Homme donnera à la Femme un Anneau; et le Ministre, prenant l'Anneau, le donnera à l'Homme, pour le mettre au quatrième doigt de la main gauche de la Femme. l'Homme, y tenant l'Anneau, dira après le Ministre :

Et

JE t'épouse avec cet anneau, et je te communique tous mes biens temporels, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Alors, l'Homme laissant l'Anneau, au quatrième doigt de la main gauche de la Femme, le Ministre dira:

NOTR

Prions Dieu.

OTRE Père qui es aux cieux, Ton Nom soit sanctifié ; Ton Règne vienne; Ta Volonté soit faite sur la terre, comme au ciel; Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; Et ne nous abandonne point à la tentation, mais délivre-nous du malin. Amen.

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DIEU éternel, Créateur et Conservateur de tout le genre humain, dispensateur de toute grâce spirituelle, et source de la vie éternelle; fais descendre ta bénédiction sur cet homme et sur cette femme, tes serviteurs, que nous bénissons en ton nom; afin que, comme Isaac et Rébecca vécurent fidèlement ensemble, ces personnes aussi puissent, avec fidélité, accomplir le vœu et la promesse qu'ils viennent de se faire l'un à l'autre; ce dont cet anneau, réciproquement donné et reçu, est le gage et l'assurance; et qu'ainsi ils demeurent toujours ensemble dans une paix et dans un amour parfait, et vivent dans l'obéissance à tes lois; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

¶ Alors le Ministre, leur joignant les mains droites, dira: QUE "homme ne sépare point ceux que Dieu a unis.

Alors le Ministre parlera ainsi à l'assemblée :

PUISQUE M. et N. ont consenti tous deux au saint

Mariage, et l'ont témoigné devant Dieu et devant cette assemblée, et que, pour cet effet, ils se sont mutuellement donné et engagé leur foi, et qu'ils l'ont déclaré, en donnant et en recevant un anneau, et en joignant leurs mains, je . déclare qu'ils sont mari et femme, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Et le Ministre ajoutera cette Bénédiction:

DIEU le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit vous bénisse, vous garde, et vous conserve. Le Seigneur vous regarde favorablement en sa miséricorde, et vous bénisse de toutes sortes de grâces et de bénédictions spirituelles, afin que vous viviez ensemble, dans cette vie, de telle manière que vous obteniez, au siècle à venir, la vie éternelle. Amen.

ORDRE POUR

LA VISITE DES MALADES.

¶ Quand quelqu'un sera malade, on en avertira le Ministre de la Paroisse ; lequel dira, en entrant dans la maison du malade :

A paix soit sur cette maison, et sur tous ceux qui l'habi

LA

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tent.

T Quand il viendra auprès du Malade, il dira, en se mettant à genoux:

SEIGNEUR, ne te souviens point de nos péchés, ni des péchés de nos pères. Epargne-nous : ô bon Dieu, épargne ton peuple que tu as racheté par ton sang très-précieux; et ne sois point irrité contre nous à jamais. Réponse. Epargne-nous, ô bon Dieu.

¶ Puis le Ministre dira:

Prions Dieu.

Seigneur, aie pitié de nous.
Christ, aie pitié de nous.
Seigneur, aie pitié de nous.

NOTRE Père qui es aux cieux, Ton Nom soit sanctifié ;

Ton Règne vienne; Ta Volonté soit faite sur la terre, comme au ciel; Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; Et ne nous abandonne point à la tentation, mais délivre-nous du malin. Amen.

Ministre. O Seigneur, délivre ton serviteur,

Réponse. Qui se confie en toi.

Ministre. Envoie-lui ton secours de ton saint lieu,

Réponse. Et le défends toujours par ta puissance. Ministre. Que l'ennemi n'ait aucun avantage sur lui; Réponse Et que le méchant n'approche point pour l'affliger.

Ministre. Seigneur, sois sa forte tour;

Réponse. Contre l'ennemi.

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Ministre. O Eternel, écoute notre requête,
Réponse. Et que notre cri vienne jusqu'à toi.

Le Ministre.

de

SEIGNEUR, regarde des cieux, et vois, et visite, et soulage ton serviteur ici présent; regarde-le des yeux ta miséricorde, console-le, et lui donne une ferme confiance en toi; garantis-le du danger de l'ennemi, et le garde en paix et en sûreté perpétuelle; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

EXA

XAUCE-nous, & Dieu et Sauveur tout-puissant et trèsmiséricordieux étends ta bonté accoutumée sur ton serviteur ici présent, qui est affligé de maladie. Nous te supplions de lui sanctifier cette correction paternelle dont tu le visites; afin que le sentiment de sa faiblesse fortifie sa foi, et rende sa repentance plus sérieuse; et que, si c'est ton bón plaisir de lui rendre sa première santé, il passe le reste de sa vie dans ta crainte et à ta gloire; ou fais-lui la grâce de recevoir si bien cette affliction que tu lui envoies, qu'après avoir terminé cette vie pénible, il puisse habiter avec toi, dans la vie éternelle; par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

¶ Alors le Ministre exhortera le Malade, de cette manière, ou d'une autre semblable:

BIEN

IEN-aimé, sachez que Dieu tout-puissant est le Maître de la vie et de la mort, et de tout ce qui s'y rapporte, comme la jeunesse, la force, la santé, la vieillesse, l'infirmité et la maladie. Ainsi, quelle que soit votre maladie, soyez certain que c'est Dieu qui vous visite; et quelle que soit la cause pour quoi elle vous est envoyée, soit pour éprouver votre patience, afin que vous soyez en exemple aux autres, et qu'au jour du Seigneur, votre foi vous tourne à louange, à honneur et à gloire, pour l'accroissement de votre gloire et de votre félicité éternelle: soit pour corriger et amender en vous ce qui déplaît à votre Père céleste; sachez pour certain que, si vous avez une sincère repentance de vos péchés, si vous supportez patiemment votre maladie, en mettant votre confiance en la miséricorde de Dieu, par Jésus-Christ, son fils bien-aimé, et si vous le remerciez humblement de ce qu'il vous a visité dans sa bonté paternelle, vous soumettant entièrement à sa volonté, cette ma

ladie tournera à votre avantage, et vous avancera dans le bon chemin qui mène à la vie éternelle.

Si la personne visitée est fort malade, le Ministre peut finir ici son exhortation; ou bien il continuera:

C'EST pourquoi, prenez en bonne part le châtiment du

Seigneur; car, comme dit Saint Paul, au chapitre douzième de son Epître aux Hébreux, le Seigneur châtie celui qu'il aime, et frappe de ses verges tous ceux qu'il reconnaît pour ses enfants. Si vous souffrez le châtiment, Dieu vous traite comme ses enfants; car, quel est l'enfant que son père ne châtie pas? Si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, et non des enfants légitimes. Et puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous avons eu du respect pour eux, ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie? Car quant à nos pères, ils nous châtiaient pour un peu de temps, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre profit, afin de nous rendre participants de sa sainteté. Ces paroles, cher frère, se trouvent dans l'Ecriture sainte pour notre instruction et pour notre consolation; afin que nous supportions patiemment, et avec actions de grâces, la correction de notre Père céleste, toutes les fois qu'il lui plaira, dans sa grâce, de nous éprouver par quelle affliction que ce soit. D'ailleurs, il ne devrait rien y avoir de plus consolant pour des Chrétiens, que d'être faits semblables à Christ, en souffrant patiemment les afflictions, les tribulations et les maladies. Car lui-même n'est entré dans la joie qu'après avoir souffert, et il n'est entré dans sa gloire, qu'après avoir été crucifié ainsi certainement, pour nous, le chemin qui conduit à la joie éternelle, c'est de souffrir ici avec Christ: et la porte de la vie éternelle, c'est de mourir volontiers avec Christ, afin que nous ressuscitions des morts, et que nous demeurions avec lui dans la vie éternelle. Maintenant donc je vous exhorte, au nom de Dieu, à supporter avec patience votre maladie, qui vous est si salutaire, et à vous souvenir de la profession que vous avez faite à Dieu, à votre baptême. Et puisqu'après cette vie, nous devons rendre compte au juste Juge, qui nous jugera tous, sans acception de personnes, je vous prie de vous examiner vous-même, et de considérer votre état, tant par rapport à Dieu que

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