Mélanges philosophiques et littéraires, Volume 1Ladvocat, 1832 |
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accent tonique arts assez auroit avoient avoit beau Bossuet Bourdaloue Buffon caractère cardinal Maury catacombes Chamfort Charles Nodier choses Cicéron Cirey connoissance connoître Corneille devoit dire discours disoit-il doute Duclos écrits écrivains éloquence enfin esprit étoient étoit eût fables faisoit faudroit Fénélon Ferney forme génie genre gloire goût Grecs Guibert Henriade heureux Hippocrate Homère homme idées ingénieuse jugement juste l'abbé l'Académie françoise l'auteur l'éloquence l'esprit l'histoire l'homme Laharpe langue lettres littéraire littérature long-temps Louis Louis XIV lui-même Massillon Maupertuis ment mérite Mme du Chastelet mœurs morale n'avoit n'en n'étoit objets onomatopées orateurs ouvrages paroît passions Pellisson pensée peut-être philosophie phrase plaisir poëme poésie poète pourroit pouvoit premier presque prose public quelquefois raison religion reste ridicule rien satire science semble sembloit Sénèque sentiment sermons seroit seul siècle souvent style sublime succès sujet surtout système talent tion tragédie traits ture vérité Verrès versification Voltaire vouloit vrages Zaïre
Popular passages
Page 506 - S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face; II me promène après de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron ; là règne un corridor ; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; "Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales.
Page 356 - L'héritier , le descendant de Henri IV, avait repoussé la dédicace de la Henriade. Voltaire la fit accepter à une reine assise sur le trône qu'avait occupé Elisabeth. « Il est, » disait-il , dans ma destinée , comme » dans celle de mon héros , d'être pro» tégé par une reine d'Angleterre. » Cette édition de la Henriade , la première qu'il ait donnée lui-même, fut publiée par souscription. Le produit , qui fut considérable , est regardé comme le fondement de la grande fortune...
Page 306 - Vous savez par une expérience sensible ce que c'est que de languir faute d'avoir au dedans de soi une vie et . une nourriture d'amour. On est inanimé et comme sans...
Page 315 - Clermont, prêcha son fameux sermon du petit nombre des élus. Il y eut un endroit où un transport de saisissement s'empara de tout l'auditoire ; presque tout le monde se leva à moitié par un mouvement involontaire ; le murmure d'acclamation et de surprise fut si fort qu'il troubla l'orateur, et ce trouble ne servit qu'à augmenter le pathétique de ce morceau...
Page 181 - Donnèrent aisément d'insuffisantes lois. Je viens après mille ans changer ces lois grossières : J'apporte un joug plus noble aux nations entières : J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son...
Page 134 - Une aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs, orne sa tête et l'élève sans la charger: son incomparable plumage semble réunir tout ce qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des...
Page 81 - Pour vous, Duclos, voici de quoi composer le vôtre : du pain, du vin, du fromage et la première venue. » Je ne sais quel homme disait : « Je voudrais voir le dernier des Rois étranglé avec le boyau du dernier des Prêtres.
Page 307 - Maître point de conditions ni de bornes: Que voulez.vous que je fasse? je suis prêt à tout faire et à ne rien faire, à ne vouloir rien et à vouloir tout , à souffrir sans consolations et à goûter les consolations les plus douces. Je ne vous dis point : O mon Dieu , je ferai de grandes austérités , des renoncements difficiles , des changements étonnants dans ma conduite. Ce n'est point à moi à décider ce que je ferai. Ce que je ferai, c'est de vous écouter et d'attendre la loi de vous....
Page 421 - KOMANS les appellerait plus volontiers des contes. Plusieurs, pour le genre, ressemblent à ceux que l'Orient nous a transmis, et quelques-uns sont, en partie, des emprunts faits à la littérature anglaise. Presque tous ont un but philosophique. Ainsi Zadig a pour objet de démontrer que la Providence nous conduit par des voies dont le secret lui appartient, et dont souvent s'indigne notre raison bornée et peu soumise.
Page 423 - Je suis las, disait-il un jour, de leur entendre répéter que douze hommes ont suffi pour établir le christianisme, et. J'ai envie de leur prouver qu'il n'en faut qu'un pour le détruire.