Essai sur le catholicisme, le libéralisme et le socialisme

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Aux bureaux de la Bibliothèque nouvelle et de la Revue catholique de la jeunesse, 1851 - 424 pages
 

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Popular passages

Page 226 - Tu triomphais, et personne n'osait te contredire, quand, après avoir tourmenté en son corps et en son âme le juste Job, figure de notre humanité, tu insultais à sa piété candide, à son ignorance discrète et respectueuse. Nous étions comme des néants devant ta majesté invisible, à qui nous donnions le ciel pour dais, et la terre pour escabeau.
Page 31 - Gengiskan. qui ont dévasté l'Asie: et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne sauroit assez reconnoître.
Page 324 - Fraternité ! Frères tant qu'il vous plaira, pourvu que je sois le grand frère et vous le petit ; pourvu que la société, notre mère commune, honore ma primogéniture et mes services, en doublant ma portion. — Vous pourvoirez à mes besoins, dites-vous, dans la mesure de vos ressources.
Page 227 - Dieu, retiretoi! Car dès aujourd'hui, guéri de ta crainte et devenu sage, je jure, la main étendue vers le ciel, que tu n'es que le bourreau de ma raison, le spectre de ma conscience.
Page 226 - Et moi je dis : le premier devoir de l'homme intelligent et libre est de chasser incessamment l'idée de Dieu de son esprit et de sa conscience. Car Dieu, s'il existe, est essentiellement hostile à notre nature, et nous ne relevons aucunement de son autorité.
Page 200 - Si le genre humain n'était pas irrémissiblement condamné à voir les choses à rebours, il choisirait pour conseillers parmi tous les hommes les théologiens, parmi les théologiens les mystiques et parmi les mystiques ceux qui ont mené la vie la plus retirée du monde et des affaires.
Page 245 - Passons vite sur les constitutions des saint-simoniens, fouriéristes et autres prostitués se faisant fort d'accorder l'amour libre avec la pudeur, la délicatesse, la spiritualité la plus pure. Triste illusion d'un socialisme abject, dernier rêve de la crapule en délire. Donnez, par l'inconstance, l'essor à la passion : aussitôt la chair tyrannise l'esprit; les amants ne sont plus l'un à l'autre qu'instruments de plaisir : à la fusion des cœurs succède le prurit des sens, et...
Page 227 - ... sera sifflé parmi les hommes. Car Dieu , c'est sottise et lâcheté; Dieu , c'est hypocrisie et mensonge ; Dieu , c'est tyrannie et misère; Dieu , c'est le mal. Tant que l'humanité s'inclinera devant un autel, l'humanité, esclave des rois et des prêtres, sera réprouvée; tant qu'un homme, au nom de Dieu, recevra le serment d'un autre homme, la société sera fondée sur le parjure, la paix et l'amour seront bannis d'entre les mortels.
Page 164 - Or , afin que vous sachiez que le Fils de l'Homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés : Levez-vous , dit-il au paralytique , emportez votre lit , et allez en votre maison.
Page 76 - Expedit vobis, ut ego vadam, si enim non abiero, paracletus non veniet ad vos. Si autem abiero, mittam eum ad vos.

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