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DE

THÉRAPEUTIQUE

DE

A. GUBLER

COMITÉ DE RÉDACTION:

D' A. BORDIER, professeur de géographie médicale à l'École d'anthropologie.
Dr Ernest LABBÉE, ancien interne des hôpitaux.

D2 F. LEBLANC, préparateur du cours de thérapeutique à la Faculté de médecine.
Dr MARTINS (de l'Institut), professeur à la Faculté de médecine de Montpellier.
Dr RAYMONT, médecin des hôpitaux.

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Mémoire sur le bromhydrate de cinchonidine, sa puissance fébrifuge et les avantages de son emploi par la méthode hypodermique,

par M. A. GUBLER.
(Suite et fin (1).)

Le sujet de notre sixième observation avait contracté la fièvre intermittente aux portes même de la Capitale, c'est-à-dire dans une contrée où n'existe aucun marais proprement dit, aucune de ces dépressions du sol, toujours plus ou moins inondées d'eau stagnante, qui nourrissent sur leurs bords et parfois dans toute leur étendue une faune et une flore spéciales, et dont la vase dégage de l'hydrogène carboné en même temps que les effluves de la Malaria.

Mais la réunion de ces circonstances est loin d'être indispensable, à la génération de la cause spéciale de la fièvre intermittente,. dont le miasme morbigène de nature végétale, dit-on, de nature, animale, peut-être (2), se dégage aussi bien de toutes les couches superficielles du sol, pourvu qu'elles renferment en proportion considérable des produits organiques des deux règnes. Les travaux qui mettent au jour les substructions de nos vieilles cités, ceux qui ramènent à la surface l'humus accumulé dans des plis de terrain ou les couches alluviales des thalwegs de nos rivières, donnent également lieu au développement de la fièvre d'accès. C'est ainsi que la

(1) Voy. Journal de thérapeutique, nos des 25 août, 10 et 25 septembre, etc., 1878. (2) Consultez mon travail intitulé: Note sur la composition des gaz qui infiltraient le tissu cellulaire, dans un cas d'affection charbonneuse chez l'homme, et sur leur analogie avec le gaz des marais. Société de biologie, 1855; Gazette médicale, 1856.)

J. DE TRÉR.

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