Lettres de la mère Agnès Arnauld, abbesse de Port-Royal, Volume 1

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B. Duprat, 1858 - 543 pages
 

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Popular passages

Page 38 - Mon très-cher neveu, ce sera la dernière fois que je me servirai de ce titre. Autant que vous m'avez été cher, vous me serez indifférent, n'y ayant plus de reprise en vous pour y fonder une amitié qui soit singulière. Je vous aimerai dans la charité chrétienne, mais universelle; et, comme vous serez dans une condition fort commune, je serai pour vous dans une affection fort médiocre.
Page 243 - Et celui qui m'a envoyé est avec moi, et ne m'a point laissé seul ; parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.
Page 300 - Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume.
Page 174 - ... mais imiter la sagesse de Dieu qui dispense toutes choses avec force et suavité. Pour ce qui est de cette personne, il me semble que cela va bien lentement, et que c'est peu d'avoir l'esprit persuadé, si Dieu en même temps ne s'empare de nos cœurs, pour lui faire haïr ce qu'elle a aimé et la séparer d'une vie toute mondaine.
Page 167 - Seigneur vous veut purifier par ce retardement de ne l'avoir pas toujours désiré ; car il faut longtemps avoir faim et soif de la justice pour expier le dégoût qu'on en a eu autrefois.
Page 42 - celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui
Page 410 - ... maison , ou pour d'autres intérêts que ces personnes se forgeroient en l'esprit , selon leur humeur et leur fantaisie. Mais pour moi je crois être obligé de le faire connoître avec discrétion dans les occasions , pour n'aller au contraire de ce que nous apprend l'ange dans Tobie . qu'il est bon de cacher le secret du roi , mais qu'il est honorable de...
Page 174 - Dieu au désir que vous avez d'être religieuse ; adressez-vous donc à lui, et qu'il promette à Dieu pour vous que vous ne désirez rien dans le ciel et que vous ne voulez rien sur la terre, sinon qu'il soit le Dieu de votre cœur et qu'il soit à jamais votre seul et unique partage.
Page 168 - V. 18 mars 1650. Je vous avois fait réponse, et je crois que vous aurez eu le même sentiment que moi, et que vous n'aurez rien perdu aux lettres que vous n'aurez pas reçues ; car Dieu se contente qu'on expose* son état à ceux qu'on doit prendre pour sa conduite ; après quoi, il remédie souvent par lui-même aux choses pour lesquelles on a eu recours aux créatures.
Page 187 - Lettres, Opuscules et Mémoires de M"' Périer et de Jacqueline, sœurs de Pascal, par M.

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