Oeuvres complètes de J. F. Regnard, Volume 4

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Page 185 - Un bruit assez étrange est venu jusqu'à moi, Seigneur, je l'ai jugé trop peu digne de foi, On dit, et sans horreur je ne puis le redire', Qu'aujourd'hui par votre ordre Iphigénie expire, Que vous-même, étouffant tout sentiment humain, Vous l'allez à Calchas livrer de votre main.
Page 387 - ... S'y promènent au loin sur de vastes marais. C'est là qu'en mille endroits laissant errer ma vue, Je vois croître à plaisir l'oseille et la laitue ; C'est là que, dans son temps, des moissons d'artichauts Du jardinier actif secondent les travaux, Et que de champignons une couche voisine Ne fait, quand il me plaît, qu'un saut dans ma cuisine : Là, de Vertumne enfin les trésors précieux Charment également et le goût et les yeux. Dans le sein fortuné de ce réduit tranquille, Je ne veux...
Page 16 - Euvrard. 11 ne l'aborde qu'en secret, et commence par le faire jurer de ne rien révéler, même à sa femme, de ce qu'il lui vient apprendre. Alors il lui dit que M. d'Ancier est malade à Rome, et veut faire son testament ; mais qu'ayant. auparavant des choses essentielles à lui communiquer, il l'envoie chercher, et promet de le récompenser généreusement. Le fermier ne balance pas : sans parler de son voyage à personne, il se met en route avec le frère, et tous deux se rendent à Rome dans...
Page 128 - C'est style de notaire. GÉRONTE. Oui, je voulais nommer Éraste légataire. A cet article-là, je vois présentement Que j'ai bien pu dicter le présent testament. M. SCRUPULE, lisant. » Item. Je donne et lègue, en espèce sonnante,
Page 386 - Je te garde avec soin , mieux que mon patrimoine . D'un vin exquis sorti des pressoirs de ce moine Fameux dans Ovilé , plus que ne fut jamais Le défenseur du clos vanté par Rabelais. Trois convives connus , sans amour, sans affaires , Discrets, qui n'iront point révéler nos mystères, Seront par moi choisis pour orner ce festin.
Page 75 - Je vous en donne six; mais après, ventrebleu ! N'allez pas me manquer de parole : ou dans peu Je vous fais enterrer mort ou vif. Je vous laisse. Mon oncle, encore un coup, tenez votre promesse, Ou je tiendrai la mienne.
Page 130 - Oui, je vous le promets, monsieur, à deux genoux, Jusqu'au dernier soupir, je prierai Dieu pour vous. Voilà ce qui s'appelle un vraiment honnête homme! Si généreusement me laisser cette; somme ! GÉRONTE. Non ferai-je, parbleu ! Que veut dire ceci?
Page 129 - Qu'est-ce à dire cela ? Je ne suis point l'auteur de ces sottises-là. Deux mille écus comptant! LISETTE. Quoi ! déjà , je vous prie , Vous repentiriez-vous d'avoir fait œuvre pie ? Une fille nubile, exposée au malheur, Qui veut faire une fin en tout bien, tout honneur, Lui refuseriez-vous cette petite grâce ? GÉHONTE.
Page 15 - Regnard imaginât d'en faire une comédie : mais ce que tout le monde ne sait pas, c'est que ce furent les jésuites de Rome qui l'exécutèrent. Cette anecdote est assez curieuse pour que nous nous empressions de la mettre sous les yeux de nos lecteurs. Les détails que nous publions sont extraits des notes qui suivent la tragédie des Jammabos.
Page 20 - Regnard , qui voyagea beaucoup dans sa jeunesse, n'ait eu connoissance de cette anecdote. Il en fut vraisemblablement instruit à Bruxelles, où il alla en 1681 , c'est-à-dire dans un temps où l'on...

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