Théologie cosmogonique, ou reconstitution de l'ancienne et primitive loi

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Libr. d'Amyot, 1853 - 488 pages
 

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Popular passages

Page ix - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 446 - Roi qu'elle les faisoit paroître : elle avoit été parfaitement bien élevée par une mère d'une grande piété, et qui avoit jeté dans son cœur des semences de religion dès sa plus tendre enfance, dont elle ne se défit jamais. Elle les fit voir, comme le. Roi, dans tous les temps; et je me souviens d'avoir ouï raconter que, vivant avec le Roi de la façon dont je viens de parler, elle jeûnoit si austèrement les carêmes, qu'elle faisoit peser son pain.
Page 447 - Madame de Montespan, comme il avait été décidé: mais insensiblement il la tira dans une fenêtre ; ils se parlèrent bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce qu'on a accoutumé de dire en pareil cas; ils firent ensuite une profonde révérence à ces vénérables matrones, passèrent dans une autre chambre ; et il en advint Madame la duchesse d'Orléans, et ensuite M . le comte de Toulouse.
Page 446 - Madame de Montespan vint à Paris, visita les églises, jeûna, pria, et pleura ses péchés; le Roi, de son côté, fit tout ce qu'un bon chrétien doit faire. Le jubilé fini, gagné ou non gagné, il fut question de savoir si Madame de Montespan reviendrait à la cour.
Page 54 - ... le général qui est la cause de l'ordre. Tout a une place marquée dans le monde, poissons oiseaux, pla'ntes ; mais il ya des degrés différents , et les êtres ne sont pas isolés les uns des autres ; ils sont dans une relation mutuelle, car tout est ordonné en vue d'une existence unique. Il en est de l'univers comme d'une famille. Là les hommes libres ne sont point assujettis à faire ceci ou cela suivant l'ocdasion ; toutes leurs fonctions, ou presque toutes sont réglées.
Page 292 - Voici les coutumes qu' observent, à ma connaissance, les Perses. Leur usag-e n'est pas d'élever aux dieux des statues, des temples , des autels ; ils traitent au contraire d'insensés ceux qui le font; c'est, à mon avis, parce qu'ils ne croient pas , comme les Grecs , que les dieux aient une forme humaine.
Page 253 - C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez point où vous trouverez de quoi manger, pour le. soutien de votre vie , ni d'où vous aurez des vêtements, pour couvrir votre corps : la vie n'est- elle pas plus que la nourriture , et le corps plus que le vêtement?
Page 426 - Nous avons vu la vieille société périr, et avec elle cette foule d'institutions domestiques et de magistratures indépendantes qu'elle portait dans son sein, faisceaux puissants des droits privés, vraies républiques dans la monarchie. Ces institutions, ces magistratures ne partageaient pas, il est vrai, la souveraineté ; mais elles lui opposaient partout des limites que l'honneur défendait avec opiniâtreté. Pas une n'a survécu, et nulle autre ne s'est élevée à leur...
Page 123 - Si les bœufs ou les lions avaient des mains, s'ils savaient peindre « Avec les mains et faire des ouvrages comme les hommes, « Les chevaux se serviraient des chevaux et les bœufs des bœufs pour « représenter leurs idées des dieux, < Et ils leur donneraient des corps tels que ceux qu'ils ont eux-mêmes...
Page 366 - L'architecture grecque est bien plus simple ; elle n'admet que des ornements majestueux et naturels; on n'y voit rien que de grand , de proportionné , de mis en place. Cette architecture qu'on appelle gothique nous est venue des Arabes. Ces sortes d'esprits étant fort...

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