Oeuvres complètes de Bourdaloue, Volumes 3-4

Front Cover
Gaume Frères, 1830
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 7 - Mémento, souvenez- vous , et pensez comment il importe de les observer à un homme qui doit mourir. Tel est l'usage que nous devons faire de la pensée de la mort, et c'est aussi tout le sujet de votre attention. PREMIÈRE PARTIE. Pour amortir le feu de nos passions , il faut commencer...
Page 16 - ... tout ce qu'en ont dit les philosophes ; on aurait beau y procéder par voie de raisonnement et de démonstration, nous prendrions tout cela pour des subtilités encore plus vaines que la vanité même dont il s'agirait de nous persuader. La foi avec tous ses motifs n'y ferait plus rien : dégagés que nous serions de ce souvenir de la mort, qui, comme un maître sévère, nous retient dans l'ordre, nous nous ferions un point de sagesse de vivre au gré de nos désirs ; nous compterions pour réel...
Page 192 - Que si vous me demandiez à quoi leur sert donc cette multiplicité de bénéfices qu'ils recherchent avec tant d'ardeur et qu'ils poursuivent avec tant d'empressement, puisqu'elle ne fait qu'augmenter le poids de leurs obligations ? sans leur pouvoir être de nul...
Page 11 - ... fait connaître; tout le reste nous impose, la mort seule est le. miroir fidèle qui nous montre sans déguisement l'instabilité , la fragilité, la caducité des biens de cette vie , qui nous désabuse de toutes nos erreurs , qui détruit en nous tous les enchantements de l'amour du monde , et qui des ténèbres...
Page 244 - ... ce qu'il aime? Au premier bruit de la guerre qui commence à se répandre, chacun s'engage , chacun pense à se mettre en route ; point de liaison qui le retienne , point d'absence qui lui coûte, et dont il ne soit résolu de supporter tout l'ennui. Si j'en...
Page 6 - Hoc est enim omnis homo ; des passions à ménager en réprimant leurs saillies, et en modérant leurs violences ; des conseils à prendre, en se préservant et des erreurs qui les accompagnent, et des repentirs qui les suivent ; des devoirs à accomplir, et dont la pratique doit être prompte et fervente. Or, pour tout cela, chrétiens, je prétends que la pensée de la mort nous suffit, et j'avance trois propositions que je vous prie de bien comprendre, parce qu'elles vont faire le partage de mon...
Page 109 - J'irai et je le guérirai. 8. Mais le centenier lui répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez dans ma maison; mais dites seulement une parole, et mon serviteur sera guéri.
Page 20 - C'étoit un homme de fortune comme vous; en peu d'années il s'étoit enrichi comme vous; il a eu comme vous la folie de vouloir laisser après lui une maison opulente et des enfants avantageusement pourvus. Mais le voyez-vous maintenant? voyez-vous la nudité, la pauvreté où la mort l'a réduit? Où sont ses revenus? où sont ses richesses , où sont ses meubles somptueux et magnifiques ? At-il quelque chose de plus que...
Page 191 - J'appelle superflu, femme mondaine, ce que vous dépensez, '.disons mieux, ce que vous prodiguez, en mille ajustements frivoles, qui entretiennent votre luxe, et qui seront peut-être un jour le sujet de votre réprobation : retranchez une partie de ces vanités, et vous aurez du superflu. J'appelle superflu ce que vous ne craignez pas de risquer...
Page 6 - ... pensée de la mort est le moyen le plus efficace pour nous inspirer une sainte ferveur dans nos actions; c'est la dernière. Trois vérités dont je veux vous convaincre , en vous faisant sentir toute la force de ces paroles de mon texte : Mémento , homo , quia pulvis es, et in pulverem reverterit.

Bibliographic information