OEuvres de Malebranche, Volume 1Charpentier, 1842 |
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... heureux lorsque dans son article sur Amélius , après avoir indiqué l'opinion pri- mitive de Porphyre , que Plotin lui fit ensuite changer , sur l'identité de l'intelligence et de l'intelligible , il ajoute : « Voilà ce que le P ...
... heureux lorsque dans son article sur Amélius , après avoir indiqué l'opinion pri- mitive de Porphyre , que Plotin lui fit ensuite changer , sur l'identité de l'intelligence et de l'intelligible , il ajoute : « Voilà ce que le P ...
Page 30
... heureux , sans savoir bien ni ce qu'on est , ni quelle est cette mo- dalité de notre être qui nous rend malheureux . Mais connaître , c'est avoir une idée claire de la nature de son objet , et en découvrir tels et tels rapports par ...
... heureux , sans savoir bien ni ce qu'on est , ni quelle est cette mo- dalité de notre être qui nous rend malheureux . Mais connaître , c'est avoir une idée claire de la nature de son objet , et en découvrir tels et tels rapports par ...
Page 38
... heureux de pouvoir méditer sur les ma- tières métaphysiques ! - THEODORE . Je suis fait comme les autres , mon cher Ariste . Jugez de moi par vous - même , et vous me ferez honneur , vous ne vous tromperez qu'à mon avantage . Que voulez ...
... heureux de pouvoir méditer sur les ma- tières métaphysiques ! - THEODORE . Je suis fait comme les autres , mon cher Ariste . Jugez de moi par vous - même , et vous me ferez honneur , vous ne vous tromperez qu'à mon avantage . Que voulez ...
Page 57
... heureux . XV . Ainsi , il est évident que Dieu , voulant unir des esprits à des corps , a dû établir pour cause occasionnelle de la connaissance confuse que nous avons de la présence des objets et de leurs pro- priétés par rapport à ...
... heureux . XV . Ainsi , il est évident que Dieu , voulant unir des esprits à des corps , a dû établir pour cause occasionnelle de la connaissance confuse que nous avons de la présence des objets et de leurs pro- priétés par rapport à ...
Page 65
... heureux si ce qui le frappe ne lui donne point la mort . Perpétuelles illusions de la part des objets sensibles : tout nous trompe , tout nous empoisonne , tout ne parle à l'âme que pour le corps . La raison seule ne déguise rien . Que ...
... heureux si ce qui le frappe ne lui donne point la mort . Perpétuelles illusions de la part des objets sensibles : tout nous trompe , tout nous empoisonne , tout ne parle à l'âme que pour le corps . La raison seule ne déguise rien . Que ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 279 - Or, il ya cette différence entre les rapports de grandeur et les rapports de perfection, que les rapports de grandeur sont des vérités toutes pures, abstraites, métaphysiques, et que les rapports de perfection sont des vérités et en même temps des lois immuables et nécessaires; ce sont les règles inviolables de tous les mouvements de l'esprit. Ainsi ces vérités sont l'ordre, que Dieu même consulte dans toutes ses opérations...
Page 117 - qu'il faut remarquer, que c'est une propriété de l'infini, incompréhensible à l'esprit humain, d'être en même temps un et toutes choses ; composé pour ainsi dire, d'une infinité de perfections...
Page 126 - Sic enim Deus dilexit mundum, ut Filium suum unigenitum daret: ut omnis, qui credit in eum, non pereat, sed habeat vitam aeternam.
Page xxvi - Ce fut un rêveur des plus profonds et des plus sublimes. Une page de Locke contient plus de vérités que tous les volumes de Malebranche; mais une ligne de celui-ci montre plus de subtilité, d'imagination, de finesse et de génie, peut-être, que tout le gros livre de Locke.
Page 332 - Mais, mon fils, Dieu ne t'a pas fait pour ne penser qu'à toi. Il t'a fait pour lui. Ainsi je ne te découvrirai point l'idée de ton être, que dans le temps heureux, auquel la vue de l'essence même de ton Dieu effacera toutes tes beautés, et te fera mépriser tout ce que tu es pour ne penser qu'à la contempler.
Page 468 - ... reçoive quelque chose du corps, et qu'il devienne plus éclairé qu'il n'est en se tournant vers lui, ainsi que les philosophes le prétendent, qui veulent que ce soit par conversion aux fantômes ou aux traces du cerveau, per conversionem ad phantasmata, que l'esprit aperçoive toutes choses.
Page 457 - Dieu que par amour de béatitude , puisqu'on ne peut l'aimer que par la volonté : d'où il conclut que l'amour de Dieu, même le plus pur, est intéressé , en ce sens qu'il est excité par l'impression naturelle que nous avons pour la perfection et la félicité de notre être.
Page 102 - Je ne tiens rien de ma nature, rien de la nature imaginaire des philosophes, tout de Dieu et de ses décrets. Dieu a lié ensemble tous ses ouvrages, non qu'il ait produit en eux des entités liantes; il les a subordonnés les uns aux autres sans les revêtir de qualités efficaces.
Page 116 - L'immensité de Dieu , c'est sa substance même répandue partout, et partout tout entière, remplissant tous les lieux sans extension locale. Voilà tout ce que je prétends être tout à fait incompréhensible.
Page 13 - J'ai de la peine à m'ôter cette pensée de l'esprit. THÉODORE. — Oui, Ariste, nos idées sont finies, si par nos idées vous entendez nos perceptions ou les modifications de notre esprit. Mais si vous entendez par l'idée de l'infini ce que l'esprit voit quand il y pense, ou ce qui est alors l'objet immédiat de l'esprit, assurément cela est infini ; car on le voit tel. Prenez-y garde, vous dis-je, on le voit tel.