Campagne de Pologne: novembre-décembre 1806-janvier 1807: (Pultusk et Golymin) d'après les archives de la guerre, Volume 1

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Librairie militaire Berger-Levrault, 1882 - 473 pages
 

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Popular passages

Page 208 - L'Oder, la Warta, les déserts de la Pologne, les mauvais temps de la saison, n'ont pu vous arrêter un moment. Vous avez tout bravé, tout surmonté ; tout a fui à votre approche. C'est en vain que les Russes ont voulu défendre la capitale de cette ancienne et illustre Pologne : l'aigle française plane sur la Vistule.
Page 208 - Les bataillons russes épouvantés fuyaient en déroute, ou, enveloppés, rendaient les armes à leurs vainqueurs. Le lendemain ils firent entendre des paroles de paix ; mais elles étaient trompeuses. A peine échappés par l'effet d'une générosité peut-être condamnable, aux désastres de la troisième coalition, ils en ont ourdi une quatrième. Mais l'allié sur la tactique duquel ils fondaient leur principale espérance, n'est déjà plus.
Page 208 - Le lendemain ils fîrent entendre des paroles de paix; mais elles étaient trompeuses. A peine échappés, par l'effet d'une générosité peut-être condamnable, aux désastres de la troisième coalition, ils en ont ourdi une quatrième. Mais l'allié sur la tactique duquel ils fondaient leur principale espérance n'est déjà plus. Ses places fortes, ses capitales...
Page 128 - D'après tout ce que je vois et les renseignements qui me sont parvenus, la Pologne est composée de deux classes d'habitants ; la première est très riche et par intérêt ne peut se séparer du roi de Prusse ; la seconde, et c'est la plus nombreuse, tient le milieu entre l'homme et la brute ; ce sont des êtres sans aucune espèce d'énergie. Je prie Votre Majesté de croire avec confiance aux renseignements que je lui donne sur cette nation.
Page 209 - Vous avez tout bravé, tout surmonté ; tout a fui à votre approche. C'est en vain que les Russes ont voulu défendre la capitale de cette ancienne et illustre Pologne ; l'aigle française plane sur la Vistule. Le brave et infortuné Polonais , en nous voyant, croit revoir les légions de Sobieski de retour de leur mémorable expédition. > Soldats! nous ne déposerons point les armes que la paix générale n'ait affermi et as" sure la puissance de nos alliés, n'ait restitué à notre commerce...
Page 461 - L'ennemi est arrivé hier soir à Strzegocin; il en est parti à 2 heures du matin pour Golymin; l'intention de l'Empereur est que vous partiez avec votre cavalerie et que vous tombiez sur ses flancs ; le général Beaumont le poursuit en queue ; les chemins étant mauvais, l'artillerie et les bagages doivent être à vous. L'Empereur désire que vous ne vous trompiez pas dans la direction de l'ennemi : arrivé à. Golymin, vous enverrez des détachements sur...
Page 481 - L'ennemi à son tour a été totalement culbuté et ramené jusqu'aux lignes d'infanterie ; c'est alors que nous avons beaucoup souffert de l'artillerie de l'ennemi. Tout ceci se passait en avant de Golymin, tandis que le maréchal Augereau qui poussait devant lui un gros corps ennemi, dirigeait lui-même sa marche sur Golymin. Alors l'ennemi a fait. un mouvement général par sa droite, et a cherché à déborder la gauche du maréchal Augereau. Alors j'ai suivi le mouvement de l'ennemi avec toute...
Page 209 - Soldats ! nous ne déposerons point les armes que la paix générale n'ait affermi et assuré la puissance de nos alliés, n'ait restitué à notre commerce sa liberté et ses colonies. Nous avons conquis sur l'Elbe et l'Oder Pondichéry, nos établissements des Indes, le cap de Bonne-Espérance et les colonies espagnoles. Qui donnerait le droit de faire espérer aux Russes de balancer les destins? Qui leur donnerait le droit de renverser de si justes desseins? Eux et nous ne sommes-nous pas les...
Page 132 - Les autres parties de la Prusse orientale ou nouvelle Prusse orientale, ne seront occupées par aucune des armées, soit françaises , soit prussiennes ou russes ; et si des troupes russes s'y trouvaient, SM le roi de Prusse s'engage à les faire rétrograder jusque...
Page 208 - Soldats, il ya aujourd'hui un an, à cette heure même que vous étiez sur le Champ mémorable d'Austerlitz. Les bataillons russes épouvantés fuyaient en déroute ou enveloppés rendaient les armes à leurs vainqueurs. Le lendemain ils firent entendre des paroles de paix mais elles étaient trompeuses.

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