Mélanges: philosophie morale et morale religieuse, études littéraires et notices biographiques, fragments inédits et penséesChez les éditeurs, 1869 - 640 pages |
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Adolphe Monod ALBERT DE BROGLIE âme besoin bonheur Bossuet Bourdaloue c'est-à-dire caractère catholicisme chair chose chré chrétien Christ christianisme cisme cœur conscience conséquent croire daloue déisme devoir dialectique Dieu dire discours divin doctrine donner doute égoïsme éléments éloquence Épicure esprit eût Évan évangélique force forme Henriette d'Angleterre homme humaine idées intel jamais Jésus-Christ juste justice l'âme l'amour l'auteur l'autre l'égoïsme l'éloquence l'esprit l'être l'Évangile l'homme l'humanité l'idée l'in l'individualité l'intérêt laisse Lamartine Lamennais Leibnitz liberté logique lui-même Massillon ment mérite mieux monde Monod morale n'en nature naturel notion œuvre panthéisme pardon parler parole passions péché pensée personne personnel peuple peut-être Philoctète philosophie plutôt poésie poëte prédication premier principe propre protestantisme puisse qu'un raison religieuse religion reste rien Robinson s'il saint semble sens sentiment serait sérieux sermon seul siècle social société Socrate sorte Stapfer substance sujet système talent tion tique trouve utilitaires vérité vertu veut vivement volupté vrai
Popular passages
Page 289 - ... comme nécessaire au bien de la religion que leur crédit s'étende partout, et qu'ils gouvernent toutes les consciences. Et, parce que les maximes évangéliques et sévères sont propres pour gouverner quelques sortes de personnes, ils s'en servent dans ces occasions où elles leur sont favorables, Mais comme ces mêmes maximes ne s'accordent pas au dessein de la plupart des gens , ils les laissent à l'égard de ceux-là , afin d'avoir de quoi satisfaire tout le monde.
Page 288 - Mais ils n'ont pas aussi pour unique but celui de les réformer : ce seroit une mauvaise politique. Voici quelle est leur pensée. Ils ont assez bonne opinion d'eux-mêmes pour croire qu'il est utile et comme nécessaire au bien de la religion que leur crédit s'étende partout , et qu'ils gouvernent toutes les consciences.
Page 114 - N'ayant pour tout dessein qu'un éternel caprice ; Ne commandant ni foi, ni loi, ni sacrifice ; Livrant le faible au fort et le juste au trépas, Et dont la raison dit :
Page 90 - L'individualité n'est pas l'individualisme. Celui-ci rapporte tout à soi , ne voit en toutes choses que soi ; l'individualité consiste seulement à vouloir être soi afin d'être quelque chose. Et sans doute il vaut mieux pour la société que chacun soit quelque chose que s'il n'était rien.
Page 364 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 165 - Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du SaintEsprit, qui réside en vous, et qui vous a été donné de Dieu ; et que vous n'êtes plus à vous-mêmes^/')?
Page 344 - Car tout ce qui est dans le monde, savoir, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde; 17 Et le monde passe, et sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement.
Page 313 - Dieu mort, y paroît les bras étendus et le côté percé d'une lance. Il veut, en nous tendant les bras , nous embrasser tous ; et dans la plaie de son sacré côté , il veut comme dans un asile certain , nous recueillir tous. Je dis tous, et c'est ce que je ne puis trop vous redire , afin que nul ne l'ignore : car malheur à moi, si par une erreur insoutenable, et contre...
Page 258 - Même, quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es avec moi; c'est ton bâton et ta houlette qui me consolent.
Page 297 - Au reste, le père Bourdaloue prêche divinement bien aux Tuileries. Nous nous trompions dans la pensée qu'il ne jouerait bien que dans son tripot; il passe infiniment tout ce que nous avons ouï.