Chronique de Abou Djafar-Moʻhammed-ben-Djarir-ben-Yezid Tabari: Traduite sur la version persane d'Abou-Ali Moʻhammed Belʻami, d'aprés les manuscrits de Paris, de Gotha, de Londres et de Canterbury, Volume 2

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Imprimerie impériale, 1869
 

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Page 505 - Chramnisinde qui portait plainte de la mort de son père , de son frère et de son oncle , ne voulut pas le recevoir.
Page 84 - Comme tu as trahi ce père qui t'a ainsi élevée, et que tu n'as pas été reconnaissante envers lui, personne ne peut se fier à toi. Cette femme avait des cheveux qui traînaient jusqu'à terre. Schâpour fit amener un cheval jeune et ardent, et ordonna d'attacher cette femme par les cheveux aux pieds du cheval, et il le laissa prendre ainsi sa course. Le cheval traîna Nadhîra sur les pierres et la mit en pièces. L'hérésiarque Mânî apparut du temps de Schâpour, et répandit son hérésie.
Page 358 - Cette année-ci 1 .1' ensemencé une partie du cimetière, et c'est de là que provient le blé que je t'ai apporté. Le devin, fort étonné de ces explications, dit : Maintenant c'est le tour de ma mère. Il alla trouver sa mère et lui dit : Si tu ne m'avoues pas la vérité en ce qui me concerne , je te fais mourir. Sa mère parla ainsi : Ton père était le chef de ce peuple et possédait de grandes richesses. Comme je n'avais pas d'enfant de lui , je craignis qu'à sa mort ses biens ne tombassent...
Page 81 - Dhaïzan, qui était avec lui dans la forteresse, et dont le nom était Nadhîra, et qui était la plus belle femme parmi les Arabes, vint sur le mur de la forteresse et vit Schâpour qui en faisait le tour à cheval. Schâpour était très-beau, et cette fille en devint amoureuse. Elle trouva un moyen de lui dépêcher quelqu'un et lui fit dire : Cette forteresse a un charme, et quand même tu y resterais cent ans, tu ne pourrais t'en emparer. Si tu consens à me prendre pour femme, je t'informerai...
Page 357 - Le devin leur fit préparer un repas. On leur servit un agneau rôti et une cruche de vin , et ils mangèrent. Lorsque le vin leur monta à la tête, Modhar dit : Je n'ai jamais bu un vin plus doux que celui-ci; mais il vient d'une vigne plantée sur un tombeau. Rabi'a dit: Je n'ai jamais mangé de la viande d'agneau plus succulente que celle-ci ; mais cet agneau a été nourri du lait d'une chienne.
Page 343 - ... meurtrier (ainsi le veulent la justice et l'équité des rois), mais au contraire qu'il lui fasse subir la peine du talion, à moins que les parents, qui ont le droit de venger le sang, ne pardonnent au...
Page 358 - Une chienne avait eu des petits ; je mis cet agneau avec la chienne jusqu'à ce qu'il fût grand. Je n'en ai pas trouvé de meilleur pour te l'apporter, lorsque tu m'as fait demander un agneau. Enfin le devin appela le métayer et l'interrogea sur le blé. Le métayer lui dit : Il ya d'un côté de notre champ un cimetière.
Page 357 - ÏS'otre hôte est un excellent homme; mais il n'est pas un fils légitime; ce n'est pas son père [légal] qui l'a engendré, mais un autre homme ; sa mère l'a conçu dans l'adultère. Le devin recueillit leurs paroles, mais il ne leur en dit rien. Quand la nuit fut venue et qu'ils furent endormis, il appela son intendant et lui demanda de quelle vigne provenait le vio [que l'on avait servi aux hôtes].
Page 357 - ... pas vu celles de l'autre pied ; de là j'ai su qu'il penchait du côté droit. lyâd dit : J'ai vu que ses crottins étaient réunis en tas, comme ceux du bœuf, et non comme sont ordinairement ceux du chameau, qui les écrase avec sa queue; j'ai reconnu par là qu'il n'avait pas de queue.
Page 358 - J'ai su que la vigne etait plantee sur un tombeau, parce que, quand nous avions bu le vin, nous devenions tristes et nous avions la figure alteree ; ce qui n'est pas 1'effet ordinaire du vin.

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