Oeuvres de Bossuet, évéque de Meaux,: revues sur les manuscrits originaux, et les éditions les plus correctes..

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De l'imprimerie de J.A. Lebel, imprimeur du Roi., 1817
 

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Popular passages

Page 361 - Pour être constante et perpétuelle, la vérité catholique ne laisse pas d'avoir ses progrès : elle est connue en un lieu plus qu'en un autre , en un temps plus qu'en un autre, plus clairement, plus distinctement, plus universellement. Il suffit, pour...
Page 295 - ... catholique, c'est lorsque tout le corps de l'épiscopat, et toute la société qui fait profession d'en recevoir les instructions, l'approuve et le reçoit : c'est là, dis-je, le dernier sceau de l'autorité de ce concile et de l'infaillibilité de ses décrets; parce qu'autrement, si l'on supposoit qu'il se...
Page 374 - ... nécessité inférieure et seconde , avant ou depuis ses définitions. Avant qu'elle eût déclaré la vérité et l'antiquité ou plutôt la perpétuité de ces dogmes, par un jugement authentique , elle toléroit les...
Page 143 - Christ , est la charité, Tous ceux qui entretiennent le schisme par leur faute , en mettant des obstacles à la réconciliation , contraires à la charité, sont véritablement des schismatiques : au lieu que ceux qui sont prêts à faire tout ce qui se peut pour entretenir encore la communion extérieure, sont catholiques en effet.
Page 521 - Ceci est mon corps, ceci est mon sang , la substance du pain et du vin est changée au corps et au sang de...
Page 242 - C'est déjà beaucoup qu'il paraît que vous approuvez assez la conciliation de tant d'articles importants ; et M. Molanus en est ravi. Nous ne doutons point que votre dessein ne soit de donner encore des ouvertures convenables, surtout à l'égard des points où les conciliations n'ont point de lieu, et dont nous ne saurions encore nous persuader qu'ils aient été décidés par l'Eglise catholique.
Page 328 - J'ay inséré dans ma réponse une de mes démonstrations sur la véritable estime de la force contre l'opinion vulgaire, mais sans l'appareil qui seroit nécessaire pour la rendre propre à convaincre toutes sortes d'esprits.
Page 182 - La première de ces questions traite du sujet de l'infaillibilité , si elle réside proprement et uniquement dans le concile œcuménique, ou si elle appartient encore au corps de l'Eglise , c'est-àdire, comme je l'entends, aux opinions qui y sont reçues le plus généralement.
Page 451 - Mais quand il s'agit d'approfondir les choses et de parvenir à la vérité, ne vaudroit-il pas mieux convenir d'une autre méthode qui approche un peu de celle des géomètres, et ne prendre pour accordé que ce que l'adversaire accorde effectivement, ou ce qu'on peut dire déjà prouvé par un raisonnement exact? C'est de cette méthode que je souhaiterais de me pouvoir servir.
Page 257 - Secondement, qu'on peut approuver comme de foy tout ce que le concile a décidé comme tel, non pas en vertu de la décision de ce concile, ou comme si on le reconnoissoit pour œcuménique ; mais parce qu'on est persuadé d'ailleurs. Troisièmement, quand il n'y auroit point de particulier en France qui osât dire qu'il doute de l'œcuménicité du concile de Trente, cela ne prouve point encore que la nation l'a reçu pour œcuménique. Les lois doivent...

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