Poésies de François Malherbe

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Charpentier, 1842 - 324 pages
 

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Popular passages

Page 69 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs. Toute sorte de biens comblera nos familles , La moisson de nos champs lassera les faucilles ' , Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 66 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement, Et comme s'ils vivaient des misères publiques, Pour les renouveler ils font tant de pratiques, Que qui n'a point de peur n'a point de jugement. En ce fâcheux état, ce qui nous réconforte, C'est que la bonne cause est toujours la plus forte...
Page 229 - Louez Dieu par toute la terre, Non pour la crainte du tonnerre Dont il menace les humains ; Mais pour ce que sa gloire en merveilles abonde, Et que tant de beautés qui reluisent au monde Sont des ouvrages de ses mains.
Page 167 - C'est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs; Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
Page 42 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 285 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que...
Page 38 - Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? (1) Attirer.
Page 93 - Qu'autres que vous soient désirées, Qu'autres que vous soient adorées, Cela se peut facilement ; Mais qu'il soit des beautés pareilles A vous, merveille des merveilles, Cela ne se peut nullement.
Page 259 - A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur. Les puissantes faveurs dont Parnasse m'honore , Non loin de mon berceau commencèrent leur cours : Je les possédai jeune , et les possède encore A la fin de mes jours. Ce que j'en ai reçu , je veux te le produire...
Page 258 - Je suis vaincu du temps ; je cède à ses outrages ; Mon esprit seulement exempt de sa rigueur A de quoi témoigner en ses derniers ouvrages Sa première vigueur.

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