Réflexions sur l'intelligence et sur sa vie propreNouvelle Librairie Nationale, 1926 - 388 pages |
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absolument actu Aristote Bergson Blondel Cajetan cartésienne causalité chose concept concret condition connaissance connaître considère critique d'Einstein définition Descartes déterminée Dieu dire divine doctrine Edmond Rostand Einstein elle-même esprit essence essentiellement événements existe expérimentale formel gence géométrie immanente immatériellement infuse intellectuelle intelli intelligible intentionnel intuition JEAN DE SAINT-THOMAS jugement Kant Koriskos l'âme l'esprit l'éther l'être l'expérience l'homme l'intellect l'intelli l'intelligence l'interféromètre l'objet l'observateur du train l'ordre l'univers Leibniz logique lui-même lumière manière matériel mathématique ment mesure métaphysique Michelson mode moderne monde mouvement nature humaine naturelle notion notionnelle objet observateur ontologique Parménide Pascal pensée phénomènes philoso philosophie physicien physico-mathématique physique pluralisme précisément principe de relativité propre pure quæ quod raison rapport rayons lumineux réalité réel relativité restreinte sagesse saint Thomas sance science scolastiques secundum sensible serait seulement simultanéité sunt suppose surnaturel système de référence theol théorie thomiste tion vérité vitesse voie voilà vrai William James
Popular passages
Page 156 - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page 165 - Sans doute, l'égalité des biens est juste; mais, ne pouvant faire qu'il soit force d'obéir à la justice, on a fait qu'il soit juste d'obéir à la force; ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que le juste et le fort fussent ensemble, et que la paix fût, qui est le souverain bien.
Page 160 - Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
Page 326 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 149 - Nous cherchons le bonheur, et ne trouvons que misères et mort. Nous sommes incapables de ne pas souhaiter la vérité et le bonheur, et sommes incapables ni de certitude
Page 160 - ... rien, suivant la seule raison, n'est juste de soi ; tout branle avec le temps. La coutume fait toute l'équité, par cette seule raison qu'elle est reçue ; c'est le fondement mystique de son autorité.
Page 170 - Le plus grand des maux* est les guerres civiles. Elles sont sûres, si on veut récompenser les mérites, car tous diront qu'ils méritent. Le mal à craindre d'un sot, qui succède par droit de naissance, n'est ni si grand, ni si sûr*.
Page 159 - Pourquoi me tuez-vous? Eh quoi! ne demeurez-vous pas de l'autre côté de l'eau? Mon ami, si vous demeuriez de ce côté, je serais un assassin, et cela serait injuste- de vous tuer de la sorte; mais, puisque vous demeurez de l'autre côté, je suis un brave, et cela est juste ». 4.
Page 330 - L'homme est visiblement fait pour penser : c'est toute sa dignité et tout son mérite; et tout son devoir est de penser comme il faut : or l'ordre de la pensée est de commencer par soi, et par son auteur et sa fin.
Page 169 - La puissance des rois est fondée sur la raison et sur la folie du peuple, et bien plus sur la folie.