Histoire des relations politiques de la Chine avec les puissances occidentales depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours suivie du Cé rémonial observé à la cour de Pé-king pour la reception des ambassadeurs

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Firmin Didot frères, fils et cie., 1859 - 238 pages
 

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Page xvii - ... pourtant les précautions d'une politique cauteleuse. Conquérants sans gloire et vainqueurs sans générosité, ils attaquent les Orientaux en hommes qui n'ont rien à en craindre, et traitent ensuite avec eux comme s'ils devaient tout en appréhender. Achevant à moins de frais par la diplomatie ce qu'ils n'ont pu faire par les batailles, ils rendent les indigènes victimes de la paix et de la guerre, les engagent en de pernicieuses alliances, leur imposent des conditions de commerce, occupent...
Page 31 - Ciel, et si vous ne voulez pas « les entendre, ni les croire, en disant que votre « pays est bien éloigné, vos montagnes bien « hautes et bien fortes et vos mers bien grandes « et bien profondes, et qu'en cette confiance « vous veniez faire la guerre contre nous pour .« éprouver ce que nous savons faire ; celui qui « peut rendre les choses difficiles aisées, et qui « peut approcher ce qui est éloigné, sait bien
Page xvi - C'est, nous pouvons le dire entre nous, une race singulière que cette race européenne ; et les préventions dont elle est armée, les raisonnements dont elle s'appuie, frapperaient étrangement un juge impartial, s'il en pouvait exister un sur la terre. Enivrée de ses progrès d'hier, et surtout de sa supériorité dans les arts de la guerre , elle voit avec un dédain superbe les autres familles du genre humain : il semble que toutes soient nées pour l'admirer et pour la servir, et que ce soit...
Page xviii - ... étrange peut-être que l'abus de la force, nos écrivains prennent alors parti pour nos aventuriers trompés dans leur espoir : ils blâment ces prudents Asiatiques des précautions que la conduite de nos compatriotes rend si naturelles , et s'indignent de leur caractère inhospitalier. Il semble qu'on leur fasse tort en se garantissant d'un si dangereux voisinage; qu'en se refusant aux avances désintéressées de nos marchands, on méconnaisse quelque bienfait inestimable, et qu'on repousse...
Page xvii - Ce qui leur ressemble est beau, ce qui leur est utile est bien, ce qui s'éloigne de leur goût ou de leur intérêt est insensé, ridicule ou condamnable. C'est là leur unique mesure : ils jugent tout d'après cette règle, et qui songerait à en contester la justesse ? Entre eux ils observent encore quelques égards : ils sont, dans leurs querelles de peuple à peuple, convenus de certains principes d'après lesquels ils peuvent s'assassiner avec méthode et régularité. Mais tout cela disparaît...
Page 164 - Français pourront, de la même manière, établir des églises, des hôpitaux, des hospices, des écoles et des cimetières. Dans ce but, l'autorité locale, après s'être concertée avec le consul, désignera les quartiers les plus convenables pour la résidence des Français, et les endroits dans lesquels pourront avoir lieu les constructions précitées.
Page 169 - Ki-Ing et autres nous ayant soumis une pétition demandant que ceux qui professent par des actes vertueux la religion du Seigneur du ciel, fussent exempts de punition, et que ceux qui élèvent des églises, qui s'y assemblent pour prier, vénèrent la croix...
Page 103 - Oros, sachant la langue et l'écriture russe et latine, et deux autres pins âgés, que le comte illyrien Sawa Wladislawitche, ambassadeur de l'empire des Oros, a laissés dans la capitale pour apprendre la langue Chinoise, doivent demeurer dans ce même lieu. Leur entretien sera payé par le gouvernement ; et lorsqu'ils auront achevé leurs études ils pourront retourner dans leur pays.
Page 213 - suis venu ici pour augmenter la gloire et la « puissance du roi; j'obéirai à vos lois, puisque « telle est la volonté du Dieu qui a élevé si haut « l'empire des Perses ; je ferai même que votre « maître recevra les adorations d'un plus grand « nombre de peuples ; que cela n'apporte aucun « obstacle au désir que j'ai de l'entretenir. — « Mais, reprit Artabane, qui lui dirons
Page xvii - Ses enfants se promènent sur le globe, en montrant aux nations humiliées leurfigure pour type de la beauté, leurs idées comme base de la raison, leurs imaginations comme le née plus ultra de l'intelligence. Ce qui leur ressemble est beau; ce qui leur est utile est bien ; ce qui s'éloigne de leur goût ou de leur intérêt est in sensé , ridicule ou condamnable.

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