French class-book and reader with intr. and addenda by A.H. Bryce. [With] Key

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 196 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 208 - D'ailleurs il n'est point de maux pour celui qui sait les souffrir: s'ils passent les forces de la nature, la mort vous en délivre.
Page 194 - Dans un riche logis nos voyageurs descendent ; A la salle à manger promptement ils se rendent. Sur un buffet ouvert trente plats desservis Du souper de la veille étalaient les débris. L'habitant de la ville, aimable et plein de grâce, Introduit son ami, fait les honneurs, le place ; Et puis, pour le servir, sur le buffet trottant, Apporte chaque mets, qu'il goûte en l'apportant. Le campagnard, charmé de sa nouvelle aisance, Ne songeait qu'au plaisir et qu'à faire bombance, Lorsqu'un grand...
Page 186 - Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait et qui fume leurs champs. Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre...
Page 206 - Emilius prendre sa place, lui ordonnèrent de rester en Afrique en qualité de proconsul. Il se plaignit de ces honneurs; il écrivit au sénat...
Page 210 - Et tout ce qu'Hérodote et Tite-Live ont dit. Un soir, en disputant, ( des docteurs c'est l'usage ), •Ils comparaient entre eux les peuples anciens. Ma foi, disait le chat, c'est aux Égyptiens...
Page 231 - Mais je suis veuve; on perd sa force avec la joie. Triste et malade, où recourir ici? Où mendier pour toi? chez des pauvres aussi! Laisse ta pauvre mère, enfant de la Savoie, Va, mon enfant, où Dieu t'envoie.
Page 234 - Bientôt de la colline, il prend l'étroit sentier, ll a mis ce matin la bure du dimanche, Et dans son sac de toile blanche Est un pain de froment qu'il garde tout entier. Pourquoi tant se hâter, à sa course dernière ? C'est que le pauvre enfant veut gravir le coteau Et ne point s'arrêter qu'il n'ait vu son hameau Et n'ait reconnu sa chaumière. Les voilà !... tels encor qu'il les a vus toujours, Ces grands bois, ce ruisseau qui fuit sous le feuillage.
Page 232 - Porte au seuil des palais un visage content. Parfois mon souvenir t'affligera peut-être . . . Pour distraire le riche il faut chanter pourtant! Chante , tant que la vie est pour toi moins amère ; Enfant , prends ta marmotte et ton léger trousseau ; Répète , en cheminant , les chansons de ta mère .... Quand ta mère chantait autour de ton berceau.
Page 232 - Tandis qu'en vos palais tout flatte votre envie, A genoux sur le seuil j'y pleure bien souvent. Donnez, peu me suffit, je ne suis qu'un enfant; Un petit sou me rend la vie. On m'a dit qu'à Paris je trouverais du pain : Plusieurs ont raconté dans nos forêts lointaines Qu'ici le riche aidait le pauvre dans ses peines : Eh bien ! moi je suis pauvre, et je vous tends la main. Faites-moi gagner mon salaire : Où me faut-il courir? dites, j'y volerai : Ma voix tremble de froid; eh bien ! je chanterai,...

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