Jacqueline Pascal: premières études sur les femmes illustres et la société du XVIIe siècle

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Didier, 1869 - 465 pages
 

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Page 384 - Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces et de tout votre esprit , et votre prochain comme vous-même.
Page 316 - Quand j'ai vu toutes ces personnes-là, lui dit-il, que je regarde comme ceux à qui Dieu a fait connaître la vérité et qui doivent en être les défenseurs, s'ébranler, je vous avoue que j'ai été si saisi de douleur, que je n'ai pu la soutenir, et il a fallu succomber.
Page 20 - C'est ce me semble tout ce que nous pouvons accorder ; du reste arrive ce qui pourra ; la pauvreté, la dispersion, la prison, la mort, tout cela me semble rien en comparaison de l'angoisse où je passerais le reste de ma vie...
Page 135 - Virgile; mais les connaissances que nous acquérons de cette façon, aussi bien que leur continuation, ne sont qu'un effet de mémoire, au lieu que pour y entendre ce langage secret et étranger à ceux qui le sont du ciel, il faut que la même grâce, qui peut seule en donner la première intelligence, la continue et la rende toujours présente en la retraçant sans cesse dans le cœur des fidèles pour la faire toujours vivre ; comme dans les bienheureux Dieu renouvelle continuellement leur béatitude,...
Page 19 - Pardonnez-moi, je vous en supplie, ma chère sœur, je parle dans l'excès d'une douleur à quoi je sens bien qu'il faudra que je succombe, si je n'ai la consolation de voir au moins quelques personnes se rendre volontairement victimes de la vérité et protester par une vraie fermeté ou par une fuite de bonne grâce contre tout ce que les autres feront, et conserver la vérité en leur personne....
Page 136 - C'est pourquoi tu ne dois pas craindre de nous remettre devant / les yeux les choses que nous avons dans la mémoire, et qu'il faut faire rentrer dans le cœur...
Page 93 - Montdory entretint M. le cardinal depuis trois heures jusqu'à sept heures, et lui parla presque toujours de vous, de sa part et non pas de la vôtre, c'est-à-dire qu'il lui dit qu'il vous connaissait, lui parla fort avantageusement de votre vertu, de votre science et de vos autres bonnes qualités.
Page 461 - Cinq ou six pendards partagent la meilleure partie du monde et la plus riche. C'en est assez pour nous faire juger quel. bien c'est devant Dieu que les richesses. « On doit plus craindre d'avoir trop à l'heure de la mort que trop peu pendant la vie.
Page 248 - Roanès 1 qui l'occupoit tout entier. Il lui confia ce secret, et avec son consentement, qui ne fut pas donné sans larmes, il partit le lendemain de la fête des Rois avec M. de Luynes2 pour aller en l'une de ses maisons où il a été quelque temps.
Page 96 - Ne vous étonnez pas, incomparable Armand, Si j'ai mal contenté vos yeux et vos oreilles : Mon esprit agité de frayeurs sans pareilles Interdit à mon corps et voix et mouvement. Mais, pour me rendre ici capable de vous plaire , Rappelez de l'exil mon misérable père : C'est le bien que j'attends d'une insigne bonté; Sauvez cet innocent d'un péril manifeste. Ainsi vous me rendrez l'entière liberté De l'esprit et du corps, de la voix et du geste.

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