Oeuvres complètes de P. de Ronsard, Volume 7P. Jannet, 1866 - 488 pages |
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ains Apollon aprés ARGENT armes asseuré auprés aureille avecques avoient avoit bataille de Montcontour beau belle bien-heureux CARION celuy ceste Charles IX chose CHREMYLE ciel cieux cœur cognoissance cognoistre corps cruel d'estre dessous dessur Dieu Dieux divin Duc de Guise enfans EPITAPHE Escosse espée esprit estant esté estoient estoit estonné estrange estre eternel eust faict fleur fœminins François François Ier frere fust gist grace guerre Henry Henry III hommes honneste honneur j'ay jamais jeunesse l'autheur l'autre l'Eglise l'honneur laisse lumiere main maistre memoire meschant mesme mestier mille monstre mort mourir Muses n'ay n'eust nuict parmy Parque PASSANT pere peuple plaisir pleurs Pluton Poësie Poëtes pource premiere prés presche PRESTRE Prince quoy Rois Ronsard Sainct sang sçavoir sçay sceptre Seigneur sepulture seulement soucy souspirs tantost terre teste tombe tombeau tost tousjours toutesfois trespas verité vertu veux vray yeux
Popular passages
Page 321 - Orfèvres, Fondeurs, Mareschaux, Minerailliers ; et de là tireras maintes belles et vives comparaisons avecques les noms propres des mestiers, pour enrichir ton œuvre et le rendre plus agreable et parfait...
Page 123 - Les poètes gaillars ont artifice à part ; Ils ont un art caché, qui ne semble pas art Aux versificateurs, d'autant qu'il se promeine D'une libre contrainte où la Muse le meine.
Page 123 - Et ma brusque vertu ne te seroit un vice. En l'art de poésie, un art il ne faut pas Tel qu'ont les predicans, qui suivent pas à pas Leur sermon sceu par cœur, ou tel qu'il faut en prose, Où tousjours l'orateur suit le fil d'une chose.
Page 56 - Suivre son propre advis, non celuy de l'Eglise ? Un vray jonc d'un estang, le jouet de la bise, Ou quelque girouette inconstante, et suivant Sur le haut d'une tour la volonté du vent ? Et qui seroit le Turc lequel auroit envie De se faire Chrestien, en voyant telle vie ? Certes, si je n'avois une certaine foy Que Dieu par son esprit de...
Page 35 - Autrement la raison ne pourroit gouverner: Car tout le mal qui vient à l'homme prend naissance Quand par sus la raison le cuider a puissance. Tout ainsi que le corps s'exerce en travaillant...
Page 98 - Or sus, mon frère en Christ, tu dis que je suis prestre : J'atteste l'Eternel que je le voudrois estre, Et avoir tout le chef et le dos empesché Dessous la pesanteur d'une bonne evesché ; Lors j'aurois la couronne à bon droit sur la teste...
Page 328 - Enï branla sa picque. Autant en est-il des vocables terminez en oue et ue, comme roue, joue, nue, venue, et mille autres qui doivent recevoir syncope au milieu de ton vers. Si tu veux que ton poème soit ensemble doux et savoureux, pource tu mettras rou', jou, nu' , contre l'opinion de tous nos maistres qui n'ont de si prés avisé à la perfection de ce mestier.
Page 113 - Au retour, pour plaisir, une heure je devise, De là je viens disner, faisant sobre repas, Je rends graces à Dieu ; au reste je m'esbas. Car, si l'apres-disnée est plaisante et sereine, Je m'en vais promener tantost parmy la plaine, Tantost en un village, et tantost...
Page 318 - Jupiter, c'est à dire de Dieu, qui de sa saincte grace a premierement par elles faict connoistre aux peuples ignorans les excellences de sa majesté.
Page 114 - Encourtinant le ciel et la terre de voiles, Sans soucy je me couche, et là levant les yeux Et la bouche et le cœur vers la voute des cieux, Je fais mon oraison, priant la bonté haute De vouloir pardonner doucement à ma faute.