Histoire de l'impôt en France: ptie. L'époque monarchique, depuis l'établissement de la taille permanente (1439) jusqu'à la mort de Colbert (1683)Guillaumin et cie, 1868 - 504 pages |
Contents
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Common terms and phrases
abus aides aliénations années asséeurs assemblées augmentation avaient Bodin Bretagne c'est-à-dire cahiers chancelier chap charges Charles VII chiffre choses cinq grosses fermes clergé Colbert conseil contribuables Corresp crue d'offices décembre décimes déclare deniers dépenses députés diminution domaine domaniaux douane écus édit élus établie États de Blois États généraux États provinciaux exempts extraordinaires fermiers finances fisc fiscale Fontanon Forbonnais François d'O François Ier gabelles gages gens guerre Guyencourt Henri Henri III Henri IV impositions impôts Isambert janvier Jean Bodin l'année l'assemblée l'édit L'Estoile l'État l'impôt l'ordonnance Languedoc lettres levée Ligue Louis XI Manuscrits Dupuy marchandises ment Michaud millions moyen muid nobles noblesse Normandie offices Omer Talon ordinaires ordonnances payer pays pays d'États péages priviléges produit provinces rachat recettes receveurs réduit réforme remboursement rentes revenu Richelieu royale royaume seigneurs seulement somme subsides Sully tailles tarif taux Tiers tion traite foraine trésoriers valeur villes vote
Popular passages
Page 332 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 332 - Par la grâce divine, par les prières et par les bons conseils de mes serviteurs qui ne font profession des armes, par l'épée de ma brave et généreuse noblesse, de laquelle je ne distingue...
Page 288 - ... d'argent. Partant, jugez si je mérite d'être ainsi traité, et si je dois plus longtemps souffrir que les financiers et trésoriers me fassent mourir de faim, et qu'eux tiennent des tables friandes et bien servies, que ma maison soit pleine de nécessités...
Page 331 - Si je voulais acquérir le titre d'orateur, j'aurais appris quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerais avec assez de gravité. Mais, Messieurs, mon désir me pousse à deux plus glorieux titres, qui sont de m'appeler libérateur et restaurateur de cet Etat.
Page 6 - ... partie et détruisant le surplus, le peut mettre sus, ce qu'autre que lui ne peut faire sans son congé. Et n'est jà nul besoin d'assembler les trois états pour mettre sus lesdites tailles; car ce n'est que charge et dépense au pauvre peuple, qui a à payer les frais de ceux qui y viennent ; et ont requis plusieurs notables seigneurs dudit pays , qu'on cessâtde telle convocation faire.
Page 288 - ... moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six mois qu'ils n'ont reçu d'argent.
Page 46 - Y at-il roi ni seigneur sur terre qui ait pouvoir, outre son domaine, de mettre un denier sur ses subjects, sans octroy et consentement de ceux qui le doivent payer, sinon par tyrannie ou violence...
Page 681 - Dieu qu'il s'en trouvât ici présentement d'aussi bonne composition! ils sont devenus chagrins depuis quelque temps. Chacun sait si je ne dis pas vrai. On est au désespoir, on n'a pas un sou, on ne trouve rien à emprunter, les fermiers ne payent point, on n'ose faire de la fausse monnaie , on ne voudrait pas se donner au diable , et cependant tout le monde s'en va à l'armée avec un équipage. De vous dire comment cela se fait , il n'est pas aisé.
Page 332 - ... pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre*, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux. Mais la violente amour que je porte à mes sujets et l'extrême envie que j'ai d'ajouter ces deux beaux titres à celui de roi me font trouver tout aisé et honorable. Mon chancelier vous fera entendre plus amplement ma volonté.
Page 521 - Je promis au roi, dit-il, d'employer toute mon industrie et toute l'autorité qu'il lui plaisait me donner pour ruiner le parti huguenot, rabaisser l'orgueil des grands, réduire tous ses sujets en leur devoir, et relever son nom dans les nations étrangères au point où il devait être'.