sir un petit nombre de ces tableaux, et d'y montrer les différentes phases de la vie intérieure. Le langage sera simple et clair comme celui de la Bible, et nous laisserons parler la Bible elle-même partout où nous aurons quelque parole scripturaire à notre disposition. Que la grâce de Dieu accompagne ce petit travail, et qu'elle se répande dans le cœur de tous ceux qui le liront!

Épinal, octobre 1851.

Après cela, Jésus se fit voir encore à ses disciples près de la mer de Tibériade, et il s'y fit voir en cette manière.

Simon-Pierre et Thomas, appelé Didyme, et Nathanaël, qui était de Cana de Galilée, et les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples, étaient ensemble.

Simon-Pierre leur dit: Je m'en vais pêcher. Ils lui dirent: Nous y allons avec toi. Ils partirent donc, et ils montèrent d'abord dans la nacelle ; mais ils ne prirent rien cette nuit-là.

arrive. Ils pêchent toute la nuit et ne prennent rien. Ce mécompte a dû leur donner de l'humeur. C'est ce que nous voyons quand, au point du jour, un étranger se présente sur le rivage. C'est à peine s'ils le regardent. Il leur demande Enfants, n'avez-vous rien à manger? et on lui répond tout court: Non. Mais l'étranger ne s'en va pas, il semble s'intéresser à cette troupe d'amis et leur donne le conseil de jeter le filet du côté droit de la barque; il leur dit d'avance qu'ainsi ils en trouveront. Qui ose parler ainsi? qui est celui à qui la mer semble avoir révélé ses secrets? On suit ce con-seil et, ô prodige! - en un clin d'œil le filet est rempli. Les pêcheurs ont de la peine à le tirer à cause de l'abondance des poissons. Ce miracle leur ouvre les yeux. Jean est le premier qui s'écrie: C'est le Seigneur. L'amour a reconnu l'amour. Mais Jean reste dans la barque, il n'a pas besoin de se jeter à l'eau pour être avec Jésus. Il n'en est pas ainsi de