Revue des deux mondes, Issue 1Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1856 |
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Common terms and phrases
âme anglais Anne d'Autriche Anschel Ansha antarctique assez avaient beau bronzes bronzes d'art c'était canal Charlemagne chose chrétiens cœur côté d'Ansha d'Emina Danube devant Dieu dire doute Emina enfans esprit eût femme fille force François Ier Franks Gérard gouvernement Grèce guerre Hamid homme j'ai jamais Jeanne jeune Joseph Smith jour l'Angleterre l'art l'esprit l'Europe laisser Laprade lord lord John Russell lord Palmerston Louis XIII mahout main Malleer Malouet Mazarin ment Mme de Hautefort Mme de Palme monde mormons n'avait n'était Nachime paix parler paroles passé passion pauvre pays pensée père de Rhodes personne peuple Phidias Pitt poète politique pont-canal porte pouvait premier qu'Emina qu'un question raison Rebb Schlome regard reine reste rien romain roumain Russie s'est s'était s'il Saed sais semble sentimens sentiment serait seul Shelley siècle Smith sorte statue terre terre d'Enderby terre Victoria Thérèse tion trouve vérité voix vrai whigs Wojtêch yeux
Popular passages
Page 862 - C'est à elle qu'on montre les grands mystères purs et la naissance même du Jour et de la Nuit. Car elle a des yeux pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre et une bouche qui est pour ne pas parler.
Page 626 - Le vent siffle et gambade dans les arcades, dans les dentelures, dans les clochetons grimaçants de la tour; il se roule et s'entortille autour de l'escalier tremblant; il fait pirouetter la girouette qui grince. Dickens a tout vu dans le vieux beffroi ; sa pensée est un miroir. Il n'ya pas un des détails les plus minutieux et les plus laids qui lui échappe. Il a compté les barres de fer rongées par la rouille, les feuilles de plomb ridées et...
Page 277 - Madame de Hautefort, étonnée de ce coup de foudre , se jeta à genoux, et, joignant les mains, appela Dieu à témoin de son innocence et de la sincérité de ses intentions , protestant à la Reine qu'elle croyoit n'avoir jamais manqué à son service ni à ce qu'elle lui devoit. Elle s'en alla ensuite dans sa chambre , sensiblement touchée de cette aventure, et je puis dire fort affligée. Le lendemain , la Reine lui envoya dire de sortir d'auprès d'elle, et d'emmener avec elle mademoiselle...
Page 262 - Elle m'a dit plusieurs fois que la Reine n'étoit Espagnole ni d'esprit ni de corps ; qu'elle n'avoit ni le tempérament ni la vivacité de sa nation; qu'elle n'en tenoit que la coquetterie, mais qu'elle l'avoit au souverain degré; que M. de Bellegarde...
Page 624 - Ce n'est point par les accidents de sa vie qu'il appartient à l'histoire ; c'est par son talent, et son talent est dans ses livres. Le génie d'un homme ressemble à une horloge : il a sa structure, et parmi toutes ses pièces un grand ressort. Démêlez ce ressort, montrez comment il communique le mouvement aux autres, suivez ce mouvement de pièce en pièce jusqu'à l'aiguille où il aboutit. Cette histoire intérieure du génie ne dépend point de l'histoire extérieure de l'homme, et la vaut...
Page 149 - ... du nouveau caractère que, par cette démarche, la guerre a déjà pris, et qui est le présage de ce qu'on peut attendre d'un cabinet dont je me plais à apprécier les principes, d'après ceux de M. Fox, un des hommes les plus faits pour sentir- en toutes choses ce qui est beau, ce qui est vraiment grand.
Page 625 - ... campagne fantastique. La nature vide se peuple, la matière inerte s'agite ; mais les images restent nettes; dans cette folie, il n'ya ni vague ni désordre ; les objets imaginaires sont dessinés avec des contours aussi précis et des détails aussi nombreux que les objets réels, et le rêve vaut la vérité.
Page 625 - H ya en lui un peintre, et un peintre anglais. Jamais esprit, je crois, ne s'est figuré avec un détail plus exact et une plus grande énergie dans les parties et toutes les couleurs d'un tableau cette description d'un orage ; les images semblent prises au daguerréotype, à la lumière éblouissante des éclairs. "L'œil aussi rapide qu'eux apercevait dans chacune de leurs flammes une multitude d'objets qu'en cinquante fois autant de temps...
Page 281 - Soyez bénies, en nous séparant, muses gracieuses ou sévères, mais toujours nobles et grandes qui m'avez montré la beauté véritable, et dégoûté des attachements vulgaires. C'est vous qui m'avez appris à fuir les sentiers de la foule, et, au lieu d'élever ma fortune, à tâcher d'élever mon cœur. Grâce à vos leçons, je me suis complu dans une pauvreté fière ; j'ai perdu sans murmure tous les prix de ma vie et j'ai été trouvé fidèle à une grande cause , aujourd'hui abandonnée,...
Page 865 - ... il leur semblait qu'ils débitaient des idées qui ne leur appartenaient aucunement , et dont ils n'acquéraient la connaissance qu'au moment où leurs oreilles étaient frappées par le son des mots qu'ils se croyaient forcés d'articuler.