Melanges philosophiques, Volume 15

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1854
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 82 - Ainsi donc, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé dans tous les hommes parce que tous ont péché [en Adam]...
Page 55 - ... détruite et devenir fausse, l'essence de l'autre périrait en même temps. En conséquence, une chose q[ui est la cause d'un certain effet , et tout à la fois de son existence et de son essence, doit différer de cet effet, tant sous le rapport de l'essence que sous celui de l'existence.
Page 57 - Cette idée qui exprime l'essence du corps sous le caractère de l'éternité est, comme nous l'avons dit, un mode déterminé de la pensée qui se rapporte à l'essence de l'âme et qui est nécessairement éternel. Et cependant il est impossible que nous...
Page lxxxi - Toutes deux dépendent des. lois mécaniques observées par Descartes (2). Spinoza triomphe d'avoir découvert cette nouvelle application des lois de la physique aux esprits : « Les anciens, nous dit-il, n'ont jamais, que je sache, conçu comme nous l'avons fait ici, l'âme agissant selon des lois déterminées (3). » L'énoncé de ces lois et leurs applications remplissent tout le second livre de l'Ethique, et presque en entier les trois autres. La Proposition VII de la 2e partie énonce...
Page xxvi - J'avoue, nous dit-il, que l'opinion qui soumet toutes choses à une certaine volonté indifférente, et les fait dépendre du bon plaisir de Dieu, s'éloigne moins du vrai, à mon avis, que celle qni fait agir Dieu en toutes choses par la raison du bien. » En effet, le principe des causes finales devait être impitoyablement exclu d'une philosophie, qui, en dernière analyse, arrivait à l'identité du bien et du mal, de la beauté et de la laideur, du vice et de la vertu; et je comprends parfaitement...
Page 75 - Il prétend que la philosophie repose sur une base sceptique : à savoir, sur la raison respective qui part d'une hypothèse pour concevoir les choses ; comme si la vraie philosophie était basée sur des hypothèses. Il dit que plus grand sera le désaccord de la philosophie et de la théologie, d'autant moindre sera le danger que la théologie soit suspecte. C'est tout le contraire. En vertu de l'accord du vrai avec le vrai, sera suspecte toute théologie qui contredit la raison.
Page lxxxix - L'âme a des connaissances adéquates d'autant plus étendues, que son corps a plus de points communs avec les corps extérieurs. Et l'esprit s'accroît d'autant plus, que sa surface extérieure, appelée corps, est plus ample. Non-seulement chez Spinoza, le naturalisme ainsi compris est une doctrine. C'est une methode, Quand Spinoza a dit : « II est dans la nature de la chose d'être ainsi,
Page lxxxvii - Rien n'arrive, selon moi, dans l'univers qu'on puisse attribuer à un vice de la nature. Car la nature est toujours la même; partout elle est une, partout elle a même vertu et même puissance; en d'autres termes, les lois et les règles de la nature, suivant lesquelles toutes choses naissent et se transforment, sont partout et toujours les mêmes, et en conséquence, on doit expliquer toutes choses, quelles qu'elles soient, par une seule et...
Page 88 - Dieu, selon l'homme intérieur; 23. mais je sens dans les membres de mon corps une autre loi qui combat contre la loi de mon esprit, et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans les membres de mon corps. 24. Malheureux homme que je suis ! qui me délivrera de ce corps de mort?
Page 214 - Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la Loi, comme si j'étais sous la Loi (quoique je ne sois pas sous la Loi), afin de gagner ceux qui sont sous la Loi; avec ceux qui sont sans...

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