L'experience de la vie éternelle: Étude de psychologie religieuse en vue d'une solution pratique du problème de la destinée

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Fischbacher, 1923 - 256 pages
 

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Popular passages

Page 69 - REGRETTEZ-VOUS le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ' ; Où Vénus AStarté ', fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 135 - Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la création du monde...
Page 144 - Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive.
Page 64 - ... profonde comme la respiration de l'Océan, sereine et sans limites comme le firmament bleu ; visites de la muse Uranie, qui trace autour du front de ceux qu'elle aime le nimbe phosphorescent de la puissance contemplative et qui verse dans leur cœur l'ivresse tranquille du génie, sinon son autorité; instants d'intuition irrésistible où l'on se sent grand comme l'univers et calme comme un dieu ! Des sphères célestes jusqu'à la mousse ou au coquillage, la création entière nous est alors...
Page 91 - On appelle intuition cette espèce de sympathie intellectuelle par laquelle on se transporte à l'intérieur d'un objet pour coïncider avec ce qu'il a d'unique et par conséquent d'inexprimable.
Page 151 - Père : et nul ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; et nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler.
Page 63 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas ; je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace, mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit ; j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infmi.
Page 67 - Louvre et chaumière, Et les plaines et les hauteurs ! A tous d'en haut il la dévoile ; Car la poésie est l'étoile Qui mène à Dieu rois et pasteurs ! Avril i83g.
Page 67 - L'étoile qui regarde et la fleur qui respire, Tout est flamme ou parfum ! Enivrez-vous de tout ! enivrez-vous, poètes, Des gazons, des ruisseaux, des feuilles inquiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la voix, De ces premières fleurs dont février s'étonne, Des...
Page 243 - Tous les vivants se tiennent, et tous cèdent à la même formidable poussée. L'animal prend son point d'appui sur la plante, l'homme chevauche sur l'animalité et l'humanité entière, dans l'espace et dans le temps, est une immense armée qui galope à côté de chacun de nous, en avant, en arrière de nous, dans une charge entraînante, capable de culbuter toutes les résistances et de franchir bien des obstacles, même peut-être la mort".

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