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prêtres, qui étoit d'offrir des sacrifices.

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le royaume de Dieu. Luc. chap. 22, f. 16. Or l'ancienne pâque étoit un sacrifice; donc il en est de même de En troisième lieu, le prophète la nouvelle. Aussi saint Paul, I. Cor. Malachie, c. 1, . 4, prédit qu'il y c. 10, . 16, compare la communion aura des sacrifices sous la loi noudes fidèles, ou l'action de recevoir velle: Depuis l'Orient jusqu'à l'eucharistie, à celle des Israelites,» l'Occident, dit le Seigneur, mon qui mangeoient la chair des victi-» nom est grand parmi les nations; mes, et à celle des païens, qui man- » l'on m'offre dans tout lieu des sa→ geoient les viandes immolées aux » crifices et une victime pure. » idoles; de là il conclut que les fidèles Nos adversaires disent qu'il est ne peuvent participer tout à la fois seulement question là de sacrifices à la table du Seigneur et à la table improprement dits, des prières, des des démons. Or l'action des Israé-louanges, des mortifications, des lites et celle des païens n'étoit censée être une communion, que parce qu'elle étoit précédée par un sacrifice : donc l'action du fidèle n'est de même une communion avec Jésus-Christ, que parce qu'elle est la suite du sacrifice. Cudworth, savant anglais, avoit fait une dissertation, pour prouver que la sainte cène n'est pas un sacrifice, mais un repas fait à la suite d'un sacrifice; Mosheim l'a réfuté, et a fait voir que ce sentiment est favorable et non contraire à celui des catholiques; que si la cène ou le repas des communians suppose un sacrifice, il faut que l'oblation et la consécration faite par le prêtre avant la communion, soit un vrai sacrifice. Syst. intellect. t. 2, p. 811. Mais les argumens de Mosheim ne prouvent rien contre les catholiques, au con

traire.

bonnes œuvres offertes à Dieu par tous les fidèles. Mais, 1o nous ne concevons pas comment les protes tans peuvent appeler offrandes pures des bonnes œuvres qu'ils soutiennent être des péchés, plutôt que des actions méritoires. 2o Ces sacrifices improprement dits étoient déjà commandés, et avoient lieu sous l'ancienne loi; il n'y auroit donc rien de nouveau sous l'Evangile. 3o Le prophète ajoute que Dieu purifiera les enfans de Lévi, et qu'alors ils offriront au Seigneur des sacrifices dans la justice; il n'est donc pas ici question des sacrifices des simples fidèles, mais de ceux des prêtres, qui sont les lévites de la loi nouvelle.

Une quatrième preuve du sacrifice eucharistique est la pratique et la tradition constante de l'Eglise chrétienne depuis les apôtres jusqu'à De là saint Paul dit, Hebr. c. 13, nous. Nous sommes dispensés d'en . 10. « Nous avons un autel, au- citer les témoins. Grabe, savant an»quel n'ont pas droit de partici-glais, convient, dans ses notes sur » per ceux qui servent au taberna- saint Irénée, liv. 4, c. 17 ( aliàs 32 ), »cle, » c'est-à-dire les prêtres et les que tous les Pères de l'Eglise, tant lévites de l'ancienne loi : y a-t-il un ceux qui ont vécu du temps des autel lorsqu'il n'y a point de sacri-apôtres, que ceux qui leur ont sucfice? Act. c. 13, . 2, il est dit que les apôtres faisoient l'office divin, et jeûnoient lorsque le Saint-Esprit leur parla, ministrantibus illis Domino; le grecporte Aroupy: or, dans buit ou dix passages du nouveau Testament, liturgie signifie la fonction propre et principale des

cede, ont regardé l'eucharistie comme le sacrifice de la loi nouvelle. Il cite saint Clément de Rome, Epist. I. ad Cor. n. 40 et 44; saint Ignace, Epist. ad Smyrn. n. 8; saint Justin, Dial. cum Tryph. n. 41; saint Irénée, Tertullien et saint Cyprien. Il reconnoît que cette doctrine n'a pas été l'opi

nion d'une Eglise particulière, ou de quelques docteurs, mais la croyance et la pratique de toute l'Eglise, il en donne pour preuves les anciennes liturgies que Luther et Calvin ont, dit-il, proscrites très-mal à propos; et, à l'exemple de plusieurs théologiens anglicans, il souhaiteroit que l'usage en fût rétabli pour la gloire de Dieu. Mosheim, Hist. ecclés. sect. 2, 2o part. chap. 4, no 4, avoue que dès le second siècle on s'accoutuma à regarder l'eucharistie comme un sacrifice.

et pécheurs, étoient obligés d'offrir tous les jours des sacrifices pour leurs propres péchés, ensuite pour ceux du peuple; Jésus-Christ, au contraire, pontife saint, innocent et sans tache, n'a eu besoin de s'offrir qu'une seule fois pour les péchés du monde, V. 26; il n'est entré qu'une seule fois dans le sanctuaire, avec son propre saug, et en se donnant lui-même pour victime, c. 9, ¥. 26. S'il falloit renouveler son sacrifice tous les jours, il faudroit donc qu'il fût mis à mort autant de fois; or, l'apôtre nous fait observer que Jésus-Christ a opéré la rédemption pour toujours; que par une seule oblation il a consommé la sanctification des hommes pour l'éternité,

de la loi nouvelle tout autre sacerdoce que celui de Jésus-Christ, tout autre sacrifice que celui de la croix; il ne peut plus y avoir que des sacrifices spirituels et un sacerdoce improprement dit, qui consiste à offrir à Dieu des prières, des louanges, des actions de graces, comme saint Paul le dit, c. 13, . 15, et comme saint Pierre l'explique dans sa première lettre, c. 25.5.

Mais comment admettre les anciennes liturgies, sans réprouver toute la doctrine des protestans touchant l'eucharistie? Les Pères, qui l'ont regardée comme un vrai sacrifice, n'ont pas imaginé que l'on of-c. 10, V. 14. Donc l'apôtre exclut froit à Dieu du pain et du vin; ils disent que l'on offre le Verbe incarné, le corps et le sang de Jésus-Christ. Les anciennes liturgies contiennent l'invocation du Saint-Esprit, par laquelle on demande à Dieu que le pain et le vin soient changés et de- || viennent le corps et le sang de Jésus-Christ. Voilà donc la présence réelle et la transsubstantiation établies par les mêmes monumens que le sacrifice; on ne peut pas admettre l'un de ces dogmes sans l'autre. Si les théologiens anglicans ne l'ont pas vu, ils étoient aveugles; s'ils l'ont compris, ils devoient embrasser toute la doctrine catholique, et avouer l'erreur de leur Eglise. Les luthériens raisonnent aussi mal, en avouant la présence réelle, sans vouloir admettre le sacrifice.

Telle est la méthode des protestans; ils accumulent les passages de l'Ecriture sainte qui semblent leur être favorables, et ils laissent de côté ceux qui les condamnent; ils pressent le sens littéral et rigoureux lorsqu'ils y trouvent de l'avantage ils l'abandonnent dès qu'il les incommode.

Cependant les protestans font de grandes objections contre cette doc-a trine. 1 Selon saint Paul, Hebr. c. 7, . 23, il y a eu sous l'ancienne loi plusieurs prêtres qui se succé doient, parce qu'ils étoient mortels, au lieu que, sous la loi nouvelle, il n'y a qu'un seul prêtre, qui est Jésus-Christ, dont la vie et le sacerdoce sont éternels. Les premiers, foibles |

Nous avons prouvé que les apôtres ont été prêtres, que Jésus-Christ les chargés de faire autre chose que d'offrir des prières; ce n'est donc pas en cela que consistoit leur sacerdoce. Dans l'Apocalypse, c. 5,✯. 6 et suivans, les vieillards prosternés devant l'agneau qui est en état de mort, lui disent: « Vous nous avez » faits rois et prêtres de notre Dieu. » Ce n'est point là le sacerdoce impro

prement dit qu'exercent les simples fidèles.

frande de son sang et de ses mérites pour le salut des hommes. Ainsi, de même qu'il est l'agneau immolé depuis le commencement du monde, Apoc. c. 13, . 8, il le sera aussi, dans le même sens, jusqu'à la fin des siècles, non-seulement dans le ciel, mais sur la terre. En cela consiste l'éternité de son sacerdoce; il l'exerce dans le ciel par lui-même, et sur la

Si Jésus-Christ, par une seule oblation, a opéré la rédemption pour toujours, s'il a consommé la sanctification pour l'éternité, pourquoi faut-il qu'il intercède encore pour nous auprès de son Père? Hebr. c. 7, . 25. Pourquoi donner à ses apôtres le pouvoir de remettre les péchés? Qu'est-t-il besoin de sacri-terre par la main des prêtres. fices et de victimes spirituelles, de participation à l'eucharistie, etc?fice de l'eucharistie déroge à la diSaint Paul a tort d'exhorter les fidèles à achever leur sanctification; II. Cor. c. 7, . 1; tout a été fait et consommé sur la croix.

Il n'est donc pas vrai que le sacri

gnité et au mérite du sacrifice de la croix, puisque c'en est l'application; il n'y déroge pas plus que les prières de Jésus-Christ, que nos propres prières, que les sacremens et les sacrifices spirituels dont les protestans reconnoissent la nécessité. Cette seule réponse satisfait à toutes leurs objections.

Nos adversaires diront,sans doute, que tout cela est nécessaire pour nous appliquer les mérites et les effets du sacrifice de la croix. Voilà précisément ce que nous disons à l'égard du sacrifice de l'eucharistie; 2o Ils disent que, suivant saint c'est le renouvellement du sacrifice Paul, lorsque le péché est remis, il de la croix ce renouvellement est ne faut plus d'oblation pour le pénécessaire pour nous en appliquer ché, Hebr. c. 10, f. 18. Cependant, les effets et les mérites de Jésus- selon leur propre aveu, il faut enChrist. Point de communion, à moins core l'oblation des victimes spiriqu'un sacrifice n'ait précédé, et il tuelles, Dieu n'en dispense pas les est absurde de dire que l'action de pécheurs absous; au contraire, ils Y prendre du pain et du vin est une sont plus obligés que les justes. participation au sacrifice de la croix. Saint Paul ajoute que, quand nous Cette vérité une fois posée, le pas- péchons volontairement, après avoir sage de saint Paul ne fait plus de reçu la connoissance de la vérité, il difficulté. Il est exactement vrai que ne nous reste plus de victime pour le Jésus-Christ est le seul souverain péché, Ibid. . 26; mais par la suite pontife de la loi nouvelle, qu'il a de ce passage, et par le chapitre 6, seul, comme le grand prêtre de l'an-. 4 et suivans, il est évident que cienne loi, le privilége d'entrer dans l'apôtre parle des apostats, qui, en le sanctuaire de la Divinité, non abjurant le christianisme, ont redans un sanctuaire fait de la main noncé à tout moyen d'expiation du des hommes, mais dans le ciel, Heb. péché. c. 9,. 24. Il est le seul dont le sacerdoce soit éternel; il en fera donc éternellement les fonctions. Il n'a pas besoin de renouveler tous les jours, d'une manière sanglante, le sacrifice qu'il a offert sur la croix; mais de même qu'il intercède continuellement pour nous auprès de son Père, il lui fait aussi toujours l'of

3o Si le sacrifice de l'eucharistie effaçoit les péchés, il s'ensuivroit, disent nos adversaires, que par cette action nous opérons notre propre rédemption, et celle des autres en l'offrant pour eux ; cette conséquence n'est-t-elle pas injurieuse à JésusChrist?

Pas plus que la nécessité de prier

pour nous et pour les autres, ou que sang de Jésus-Christ, unis à son ame la nécessité du baptême et de la et à sa divinité; de manière qu'ils s'y communion reconnue par les pro-trouvent non-seulement dans l'utestans. L'oblation du saint sacrifice, sage ou dans la communion, mais l'administration du baptême, ne pro- avant et après, ou indépendamment duisent leur effet qu'autant qu'elles de l'usage. Cette précision dans les sont l'action de Jésus-Christ même; termes étoit nécessaire pour procomme c'est lui qui baptise, c'est luiscrire les différentes erreurs des proaussi qui s'offre à son père par les testans. mains des prêtres; l'homme n'a pas plus de part à l'effet de l'une de ces actions qu'à celui de l'autre : l'efficacité du sacrement et eelle du sacrifice ne dépendent, en aucune manière, de la sainteté du ministre.

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Ils n'ont pas nié que l'eucharistie ne soit un sacrement; mais par la manière dont ils l'ont conçu; ils ont détruit d'une main ce qu'ils établissoient de l'autre.

Calvin, qui a soutenu que l'eucharistie est seulement une figure du corps et du sang de Jésus-Christ, a cependant senti que cette figure devoit opérer quelque chose dans l'âme de ceux qui la reçoivent, puisque Jésus-Christ a dit, Joan. c. 6, 7.52: «Le pain que je donnerai pour la vie » du monde est ma chair; si quel» qu'un mange de ce

Les protestans ont trompé les ignorans, lorsqu'ils ont accusé l'Eglise catholique d'enseigner que le saint sacrifice et les sacremens produisent leur effet par la vertu de l'action de l'homme, et indépendamment des dispositions de ceux auxquels ces remèdes spirituels sont appliqués. C'est une double imposture; jamais qu'un mange de ce pain, il vivra les théologiens catholiques n'ont en- » éternellement, etc. Conséquemseigné ces erreurs; au contraire, ils ment il a enseigné que l'eucharistie ont toujours soutenu que l'action du contient la vertu du corps de Jésusministre ne produit aucun effet qu'au-Christ, et que le fidèle participe à tant qu'elle est l'action de Jésus- cette vertu par la foi avec laquelle il Christ même, que les mauvaises dis-reçoit le pain et le vin. Selon ce sypositions de ceux qui reçoivent un sacrement en empêchent l'efficacité, que le saint sacrifice offert pour les pécheurs ne peut leur profiter que comme la prière, en obtenant pour eux des graces de conversion. Voy. SACREMENT, §4.

stème, toute l'action sacramentelle consiste dans la communion; l'action du ministre, qui profère les paroles de Jésus-Christ et fait la cérémonie, ne sert tout au plus qu'à exciter la foi du chrétien; si celui-ci manque de foi en communiant, il ne reçoit Les autres objections des protes-ni le corps de Jésus-Christ, ni sa tans portent toujours sur la même vertu. fausseté, et ne méritent aucune réponse. Quant à l'usage d'offrir le saint sacrifice pour les morts et à l'honneur des saints, Voy. MESSE. VI. Du sacrement de l'eucharistie. Suivant la décision formelle du concile de Trente, sess. 13, can. 1 et suiv. et selon la foi de l'Eglise catholique, l'eucharistie est un sacre-sécration, que le corps et le sang de ment qui, sous les apparences du pain et du vin, contient réellement et substantiellement le corps et le

Suivant l'opinion de Luther, le chrétien qui communie sans la foi reçoit cependant le corps et le sang de Jésus-Christ, mais pour sa condamnation; ainsi l'enseigne saint Paul, I. Cor. c. 11, V. 27. Ce n'est donc pas en vertu de la foi, mais par la force des paroles de la con

Jésus-Christ se trouvent présens dans la communion. A la vérité, si les paroles de la consécration, ceci

est mon corps, opêrent ce qu'elles à faire ce que Jésus-Christ a fait luisignifient, nous ne voyons pas pour-même. Or, selon l'Evangile, il prit quoi Jésus-Christ n'est pas présent du pain, le bénit, et le leur donna, sous les symboles eucharistiques avant la communion, et dans ce qui en reste après la communion, ni pourquoi le sacrement n'est pas indépendant de la communion; mais ce n'est pas là le seul mystère qui se trouve dans la doctrine des luthe

riens.

en disant, ceci est mon corps, etc. Ils n'ont eu le pouvoir de renouveler cette action que parce qu'il leur dit, faites ceci en mémoire de moi. Ces paroles s'adressoient à eux, et non aux fidèles en général: donc ce sont eux et non les fidèles, qui ont été établis ministres et dispensateurs de ce sacrement.

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L'Eglise catholique, mieux d'accord avec elle-même, enseigne que 2o Dans cette même épître aux Cole corps et le sang de Jésus-Christ rinthiens, c. 10, V. 16, saint Paul sont dans le sacrement de l'eucha- dit : « Le calice que nous bénissons ristie après la consécration; concil. » n'est-il pas la communication du Trid. ibid. can. 4; qu'ainsi l'eucha-» sang de Jésus-Christ, et le pain ristie est déjà un sacrement avant la » que nous rompons n'est-il pas la communion: d'où il s'ensuit que l'ac-» participation au corps du Seition sacramentelle n'est point la communion du fidèle, mais la consécration faite par le prêtre; qu'ainsi Jésus-Christ est sous les symboles eucharistiques dans un état permanent, et indépendamment de l'usage ou de la communion. C'est de là qu'elle conclut que Jésus-Christ doit y être adoré, et offert à Dieu en sacrifice. Toutes ces vérités sont établies par les mêmes preuves, comme nous l'avons déjà observé.

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gneur?» Voilà l'action de rompre le pain et de bénir le calice trèsdistinguée de ce que fait le fidèle; et selon l'apôtre, c'est cette action qui communique le sang de JésusChrist, et qui fait participer à son corps; donc ce n'est pas la communion du fidèle, mais la bénédiction du ministre qui est l'action principale et sacramentelle.

3o Nous avons déjà remarqué que, dans cet endroit, saint Paul comCependant les protestans préten-pare l'action du fidèle qui communie dent prouver leur doctrine par saint à celle des Israelites qui mangeoient Paul; suivant cet apôtre, I. Cor. la chair des victimes, et à celle des c. 11, §. 24, Jésus-Christ dit à ses païens qui mangeoient les viandes disciples : « Prenez et mangez, ceci immolées aux idoles. Il dit que ce » est mon corps; faites-le en mé- qui est offert aux idoles par les païens, » moire de moi. De même à l'égard est immolé aux démons, et non à du calice de son sang, il dit : Tou-Dieu; il en conclut qu'un chrétien >> tes les fois que vous le boirez, fai-ne peut participer à la table du Sei» tes-le en mémoire de moi. » Jé- gneur et à la table des démons, boire sus-Christ, disent nos adversaires, ne commande rien autre chose que de manger son corps et de boire son sang; il ne parle de consécration ni d'oblation: donc tout le sacrement consiste dans l'action de communier. C'est à nous de prouver le contraire. 1° L'action sacramentelle ne peut pas consister à faire ce qu'ont fait les disciples dans la dernière cène, mais

le calice du Seigneur et celui des démons. Or l'action des Israélites, qui participoient à la chair des victimes, n'étoit un acte de religion que parce que le sacrifice avoit précédé et avoit été offert à Dieu par les prêtres. Au contraire, le repas des païens n'étoit un crime que parce que les viandes avoient été présentées et immolées aux démons. Donc la com

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