avec unc vent la voye de Caïo;* ordures de leurs infa e qu'étanc trompés mies : ce sont des étoi. e Nomb. comme Balaam & cm- les errantes, ausquele 22,23. portés par le défir du les une tempête noire gain , ils s'abandonent & ténébreuse est reserf Nomb. au déreglement if & rée pour l'éternité. C'est 16.32. d'eux de Coré ils périront qu'Enoch , qui a été le comme luy. septiéme dépuis Adam, 12. Ces personnes a prophétisé en ces tersont la honte con le des. mes : honneur de * vos fel- To is. Voilà le Seitins de charité , lors. gneur qui va venir qu'ils mangent avec multitude vous sans aucune re- innombrable de fes tenuë:ils n'ont soin que Saints , pour éxercer 52. Pier, de fe nourrir eux-mê- fon jugement sur tous mes * : & ce sont des les hommes & pour *nuées sans cau, que le convaiocre tous les imvent emporte çà & là: pies [ g. qui se trouce sont des arbres * vent parniy eux ] de dont le fruit ne meurit toutes les actions point : des arbres fté- d'impieté qu'ils ont hi Apoca riles , doublement commises , & de tou morts & déracinés : tes les paroles dures 13.ce sont des vagues an injurieuses que ces furieuses de la mer, pecheurs impies ont d'où sortent comme proferées contre luy. une écume sale, leurs 16. Ce sont des murs 2.17 1.7. .11. Lettr. Qu'ils se débordent par l'erreur du gain de Balaam. . 12. I. v. Leurs feftins. Ibid. Expl. Au lieu de nourrir leur troupeau. ibid. Autr. Oni ne fleurissent qu'en Athe tomne. 10 le S. Espric, Aurateurs qui fe plai. des hommes * fensuels . Ps.16 vent rendre les défe- rituel fur le fonderences aux personnes, ment de votre trésselon qu'il est utile fainte foy, & priant par pour leurs interérs, 17. Mais pour vous 21. conservés-vous mos bien-aimés, fou. en l'amour de Dieu, venés-vous de ce qui a attendant la miséricorété prédit par les Apôr de de Nôtre Seigneur tres de Notre-Seigneur JESUS-CHRIST , pour JESUS-CHRIST; obtenir la vie éternelle. k 18. qui vous di. 22. * Reprenės ceux k 1.Tim. soient qu'aux derniers qui paroissent déja en 2. Tim. ccms il y auoit des durcis do condamnés. 4.1. impostcurs , qui fui 23.* Sauvés les uns 2. Pier, vroient leurs passions en les tirant comme du 3. §. deréglées & pleines feu : ayés compassion d'impiété. des autres en craignant 19. Ce sont des gens pour vous-mémes ; & qui se séparent eux- haïllés comme un véméme par le Schisme : cement souillé tout ce 8.16. Autr. Font état des personnes , selos qu'ils espérent en tirer quelque avantage. Autr. Relevent dão admirent les personnes , &c. V.19. Lettr. Animaux. V.22. Grec, Gyez pitié des uns , ufant de difcernement. : 23. Autr. g. Sauvez les autres en leur inspirant de la crainte, dar les tirant comme des feus hailsem, c. 4. I. : > qui vient de la corrup- Nôtre-Seigneur JESUS tion de la chair, CHRIST. ] 24. A celui , qui est 15: * A Dieu Nôpuiflant pour vous tre-Seigneur , qui est conserver sans peché, le seul sage, soit gloi& pour vous faire re, magnificence , furcomparoître devant le ce & empire , maintetrône de la gloire purs nant & dans tous les ego fans tâche , & dans siécles des fiécies. un raviffement de joye Amen. [v. à l'avenement de ¥.25. 1. v. Au feul Dien Notre-Sauveur par Notre Seigneur Jesus CHRIST , gloire ago magnificence, empire de force, avant tous les fiécles, maintenant pô dans tous les siécles des fiécles. Amen. Elivre s'appelle Apocalypse , 'c'est-àdire , revelation , parce qu'il contient les Mystéres que Jesus-Christ a revelez à's. Jean, có que S. Jean a écrits pour toute l'Eglise. S. As gutin reconnoît que ce livre eft fori difficile à entendre, 4 "entendre, parce qu'il y a peu de choses claires dont on puisse se servir comme d'une lumiére pour éclaircir les obscures. Il en explique le 20. Chapitre tout entier au livre 20. de la Cité de Dieu , chapitre 8. do il le fait entendre d'ure maniére trés solide con trés-édifiante ; non en Supposant que les figures , qui sont représentées dans ce livre, je doivent rapporter à ce qui àrrivera à la fin du monde , mais faisant voir Al contraire comme S. Gregoire do S. Bede l'ont dit depuis luy , qu'elles marquent tout ce qui se passe depuis le premier avenement de Jesus-CHRIST jusqu'au second , egr tous les coma 'bats de l'Eglise, qui est la Cité de Dieu , avec la Babylone, qui est la cité du démon , jusqu'à ce que ces deux citez , qui font mêlées en ce monde , soient séparées dans l'autre, do que '2'une foit élevée dans le Ciel, l'autre précipitée dans l'enfer. Mais parmi toutes ces obscuritez mystérieuses, on ne laille pas néanmoins de trouver des instructions claires don trés édia frantes en divers endroits , son principalement dans le second day le troisiéme chapitre , qu'on peut appeller l'Evangile de l'E s US-CHRIST reljufcité. Car les quatre Evangelistes ne nous ont pas tant rapporté de paroles de 3 e su'sCHRIST dépuis sa Résurrection , qu'il s'en trouve dans ces deux chapitres , do dans le dernier. Il y a méme des ames humbles , qui lifant ce livre dans la fimplicité de la foy, dans le seul désir d'y trouver dequoy nourrir la piété, en font merveilleusement édifiées ; go qui éprouvent qu'il n'y a point de livre dans l'Ecriture, qui leur imprime un auffi profond respect que celuy.cy du néant de la créature, ce du souverain pouvoir de Dieu sur les hommes. Car, foit qu'il représente la maniére dont N, T. Tom. II. Aa les Anges on les Bien-heureux adorent Dické dans le Ciel , ou la puissance des armées des démon , ou les plages dont Dieu frappe les hommes , ou l'éfrcy aves lequel ils paroîtront devant luy au jour de sa colére , il le fait avec des images fi vives do fi pénétrantes , qu'encere que l'esprit s'envisage ces choses que confusé. ment, le coeur néanmoins en est frappé d'une frayeur sainte , co se sent porté à reverer ces véritez jó hautes dans cette obscurité qui les environne , s'inftruisant du peu de lumiére qu'il y découvre , ac adorant tout ce qu'il ignore, C'est la lumiére dont S. Denis d'Alexandrie, felon le raport d'Eu sebe, lib. 7. de fon Histoire, chap. 25. parle de ce livre. Je me suis persuadé, dit-il , que l'Apocalypse est aulli admirable qu'elle eß peu connue. Car encore que je n'en entende pas les paroles , je Içay néanmoins qu'elles renferment de grands feos fous leur obscurité & leur profondeur. Je ne me rends pas le juge de ces véritez, & je ne les mésure point par la petitelle de mon esprit ; mais donnant plus à la foy qu'à la raison, je les croy li élevées au dessus de moy, qu'il ne m'eft pas posible d'y atteindre. Et aina je oc, les eftime pas moins, lors même que je ne puis les comprendre : mais au contraire, je les revere d'autant plus , que je ne les comprends pas. S. Jean a écrit ce livre dans l'inte de Pathmos , où il avoit été relegué par l'Empereur Domitien , environ l'an de Jesus-CHRIST 94. foixante per un an aprés la Passion, as deur XS avant qu'il écrivit for Evangile, |