PAUPERISME, CE QU'IL ÉTAIT DANS L'ANTIQUITÉ, CE QU'IL EST DE NOS JOURS; DES REMÈDES QUI LUI ÉTAIENT OPPOSÉS, DE CEUX QU'IL CONVIENDRAIT suivi D'UNE ANALYSE DE LA LÉGISLATION ANCIENNE ET MODERNE SUR CE SUJET, AVEC L'EXPOSITION DES OPINIONS DES ÉCONOMISTES ET DES PUBLICISTES QUI ONT SPÉCIALEMENT TRaité de cette MATIÈRE. PAR C. G. DE CHAMBORANT, Ancien avocat au conseil d'État et à la Cour de cassation. PARIS. GUILLAUMIN, LIBRAIRE-EDITEUR, DE J. B. SAY, ADAM SMITH, MM. BLANQUI, L. REYBAUD, ETC. 5, Galerie de la Bourse. - Panoramas. MONSIEUR, J'ai lu vos belles études morales et politiques sur le paupérisme; il faut un flambeau pour marcher dans ces recherches, à travers les obscurités des systèmes, et à travers les sophismes des intérêts; ce flambeau, c'est un principe. Vous avez saisi le vrai le principe de la charité chrétienne, appliqué à l'organisation et à l'administration des peuples. : Vos intentions étaient dignes de marcher à cette clarté, et votre talent digne de la refléter. Recevez mes remercimens pour la conformité de plusieurs solutions, sur des questions que nous avons sondées du même regard. Comme moi, vous ne comprenez dans les sociétés que le mouvement régulier. Les révolutions ne sont bonnes que pour préparer le terrain de la reconstruction. Puisse celle de notre époque avoir beaucoup d'ouvriers comme vous !... Recevez, Monsieur, l'assurance de mes sentimens les plus distingués et les plus affectueux, Paris, 6 mai 1842. AL. DE LAMARTÍNE. M. de Chamborant, ancien avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation. |