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Voilà jusqu'à ce jour une idée générale du sort des principaux auteurs et agents de la révolution espagnole. Puisse la miséricorde divine accorder à tous ceux qui lui ont survécu la grâce de se repentir de leurs erreurs et de leurs crimes, à l'exemple de leur chef, Riego, qui a consolé les âmes vraiment chrétiennes en faisant, avant de mourir, de vive voix et par un acte public, une crétractation solennelle, accompagnée de repentir et devant Dieu et devant les hommes.

Nous dirons encore, en terminant notre addition à ce tableau, que l'on voit, par tous les faits qu'il contient, que si la Providence ne punit pas toujours en ce monde d'une manière aussi visible aux yeux des hommes, elle le fait néanmoins assez souvent, en attendant ses jugements éter

15 nels, pour laisser dans les âmes de ceux qui ne sont pas encore endurcis au crime, de profondes et salutaires impressions. Implorons et espérons même pour ceux-là, tant qu'ils existent, ainsi que pour nous et pour tous nos autres frères, la bonté infinie de Dieu. En mourant pour expier nos péchés, et raclreter nos âmes de la mort éternelle, Jésus-Christ a prié pour ses bourreaux, et sauvé un larron qui allait expirer sur une croix ainsi que ce Dieu de toute sainteté et de toute miséricorde.

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Concluons par ces quatre rapprochements de faits qui nous paraissent dignes de réflexion.

C'est à Cadix que la révolte militaire de l'Espagne a pris naissance; et, après avoir été vaincue partout, c'est à Cadix qu'elle a été étouffée.

C'est pendant l'usurpation d'un Bonaparte, frère de l'usurpateur de la France, que la constitution anarchique des cortès est fabriquée en 1812: =et en 1823, c'est par un Bourbon, fils adoptif du - roi légitime de la France, qu'elle est détruite.

En 1820, Riégo, chef des soldats révoltés, vient

1

dans Madrid forcer son roi à accepter ce code révolutionnaire; et en 1823, la Providence envoie ce même Riégo expier dans Madrid son crime sur un échafaud, après en avoir exprimé un profond repentir.

C'est la France qui a ouvert, en 1789, dans Paris le gouffre des révolutions qui, sans de nombreux prodiges de la miséricorde divine, l'eussent engloutie, ainsi que l'Europe entière; et par un nouveau prodige de cette infinie miséricorde, c'est la France qui a été chargée d'aller jusqu'aux colonnes d'Hercule pour fermer ce gouffre et rassurer contre ses frayeurs, non-seulement ses propres habitants mais encore ceux de toute l'Europe qu'elle a cherché pendant 25 ans à y précipiter.

Que le Seigneur soit béni dans ses miséricordes et dans toutes les merveilles qu'il a opérées pour notre salut. - Revenons tous à lui, et il couronnera envers tous l'œuvre de son infinie bonté. Confiteantur Domino misericordiæ ejus, et mirabilia ejus filiis hominum. (Ps. 106.) Venite, et revertamur ad Dominum et sanabit nos. (Ozée 6.) Confirma hoc Deus quod operatus es in nobis. (Ps. 67.)

FIN.

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Art. 4.- Crainte de Dieu, sagesse, et
sciences nécessaires aux rois.

Art. 5. - Ce que c'est que la majesté dans

Art. 6.- Union des intérêts du roi et du

peuple.

Art. 7.-Obligation de prier pour les rois.
At8
- Obéissance due au prince.

Art. 9.- Nécessité de payer les tributs ou

impôts publics.

Art. 10. Respect et fidélité envers le roi.
Art. 11.-Exemples des Juifs et des premiers

chrétiens.

Art. 12. -Nulle autre résistance que des re-
présentations et des prières. Ex.
de saint-A

saint-Ambroise, et autres.

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Art. 13. - Nul peuple, nul gouvernement
sans une religion quelconque.
Art. 14. - La vraie religion, base de la meil-

leure constitution.

58

Art. 20. - Soin des grands rois pourle culte

Art.

de Dieu, ainsi que pour les mi-

nistres et les biens consacrés au
Seigneur.

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80

21.-Indépendance et union de la puis-

Art. 22.-Dangers devant Dieu, et précau-

tions nécessaires pour les rois

chargés du choix des évêques. 88

Art. 23.-Obligation de préserver les Etats
du péril des devins, des magi
ciens, des parjures et des blas-
phémateurs. Promesses du roi à

son sacre..

main de Dieu.

Art. 25. - La puissance et la sagesse de Dieu

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sont par tout. Le hasard et la for-
tune sont des mots dénués de sens. g5

Art. 26. - Devoirs et règles de la justice.

La religion en est le fondement.

Art. 27. - La guerre. - Ses motifs justes ou

înjustes. Ses règles. - Bravoure,
accord, subordination. La paix

préférable. - Ses soins et exem-

ples.

- Eloquentes leçons aux

conquérants.

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Art. 28. - Splendeur des cours. - Richesses sous les bons rois, industrielles et naturelles. - Impôts publics, mais modérés.

Art. 29. - Source des vraies richesses.

116

L'agriculture, la destruction de l'oisiveté, de la mendicité, du désordre des unions illégitimes. 119

Art. 30. Nécessité et choix de bons minis

tres. Exemple.

Art. 31.- Remèdes aux inconvénients et aux

131

tentations de la royauté. Exemples. 126

Art. 32.-Tableau du véritable bonheur des princes clírétiens par saint Augustin, formant la conclusion de la politique sacrée.

Art. 33. Conclusion de cette introduction par une liste de choses que Dieu défend de faire, pour servir de règle dans le jugement des choses faites par les auteurs et les partisans de la révolution; règle invariable et indestructible à la vie et à la mort.

130

133- 139

TABLE DU MÉMORIAL.

NOTICE et idée préliminaire des principales
révolutions anciennes et modernes, y com-
pris celle de la croix de Jésus-Christ qui,
depuis 1800 ans, a seule le pouvoir de pré-
venir les autres ou d'en réparer les maux. 145

CHAP. 1. Caractères distinctifs de la révolu-
tion française.

177

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