Revue de Paris, Volume 3Demengeot & Goodman, e.a., 1850 |
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... raison d'une manière peu gracieuse , mais il a raison . Apprécions bien ce côté essentiel de la critique d'autre- fois . Aujourd'hui il n'est pas rare de trouver dans ceux qui s'intitulent critiques , du savoir , de la plume , de l ...
... raison d'une manière peu gracieuse , mais il a raison . Apprécions bien ce côté essentiel de la critique d'autre- fois . Aujourd'hui il n'est pas rare de trouver dans ceux qui s'intitulent critiques , du savoir , de la plume , de l ...
Page 191
... raison et aux élans de la fantaisie . Si l'artiste fait passer devant nos yeux les nobles théories de jeunes filles qui marchaient dou- cement dans la fête des Panathénécs , qu'il nous laisse admirer la pureté de leurs profils et ...
... raison et aux élans de la fantaisie . Si l'artiste fait passer devant nos yeux les nobles théories de jeunes filles qui marchaient dou- cement dans la fête des Panathénécs , qu'il nous laisse admirer la pureté de leurs profils et ...
Page 204
... raison pour un des plus beaux de l'œuvre . Ajoutons qu'il est aussi le plus rembranesque . Celui qu'on nomme le Pont de Six , devenu aujourd'hui extrêmement rare , vaut la peine ( 1 ) L'épreuve de ce portrait que possède la bibliothèque ...
... raison pour un des plus beaux de l'œuvre . Ajoutons qu'il est aussi le plus rembranesque . Celui qu'on nomme le Pont de Six , devenu aujourd'hui extrêmement rare , vaut la peine ( 1 ) L'épreuve de ce portrait que possède la bibliothèque ...
Page 210
... raison , parle à notre esprit ; le Corrège éveille notre sensibilité par sa grâce ; Rubens , par la couleur , éblouit nos yeux ; mais Rembrandt , au moyen du clair - obscur , ravit notre imagination et la conduit dans le pays des rêves ...
... raison , parle à notre esprit ; le Corrège éveille notre sensibilité par sa grâce ; Rubens , par la couleur , éblouit nos yeux ; mais Rembrandt , au moyen du clair - obscur , ravit notre imagination et la conduit dans le pays des rêves ...
Page 213
... raison , mille fois raison . Ou nous sommes allés à Rome pour le contraindre , ou bien nous y sommes allés pour le délivrer . Dans le premier cas , il ne nous doit aucune reconnaissance , car les Autrichiens auraient renversé la ...
... raison , mille fois raison . Ou nous sommes allés à Rome pour le contraindre , ou bien nous y sommes allés pour le délivrer . Dans le premier cas , il ne nous doit aucune reconnaissance , car les Autrichiens auraient renversé la ...
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Common terms and phrases
amour Anaïs Arles arlésienne avez Batavia beau beauté belle bonheur bourgmestre bras Brest c'était Callimande capitaine Nanteuil Cayrol censure cent florins Chandra charme chose cœur comte Corrège costume coup critique d'Arles d'Izane devant Dieu dire dis-je Dormeuil douleur dramatique Dussault enfant esprit estampes êtes eût Feletz femme Féral ferrade fleurs Geoffroy gouvernement gravures heureux Hoffman homme Izane j'ai j'étais jeune fille jolie jour l'abbé Grival l'art l'Église laisse liberté m'écriai-je madame de Genlis madame de Nanteuil madame du Deffand mademoiselle d'Orcy mademoiselle de Nanteuil main Manfade ment monde n'avait n'était nuit papauté pape Pascoul Pascoulette passer pauvre peintre pensée Perdigone personne peuple Pie IX porte qu'un raison regard Rembrandt répondit reste rien romaine Rome ronguen rose s'écria sais Saulieu savez scène semble sentiment serait seul soir sorte taureau tête teuil théâtrale théâtres tion toilette Trinquetaille trouver tuan Léon venait visage voilà voix yeux
Popular passages
Page 247 - ... ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ; En te perdant, je sens que je t'aimais. Pas de pleurs, pas de plainte vaine Je sais respecter l'avenir. Vienne la voile qui t'emmène, En souriant je la verrai partir. Tu t'en vas pleine d'espérance, Avec orgueil tu reviendras; Mais ceux qui vont souffrir de ton absence, Tu ne les reconnaîtras pas. Adieu ! tu vas faire un beau rêve, Et t'enivrer d'un plaisir dangereux; Sur ton chemin l'étoile qui se lève Longtemps encore éblouira...
Page 248 - Si je vous le disais pourtant, que je vous aime, Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ? 1837"'.
Page 168 - Pradt en personne, qui avait daigné monter quatre étages , et qui venait me donner une leçon dans mon réduit plus que modeste. La leçon fut longue , elle fut sévère ; mais cependant elle commença par une exposition pleine de modération et même de douceur. Plusieurs fois je voulus placer quelques mots dans les courts intervalles de l'homélie ; mais d'un léger signe de la main M. de Pradt me forçait au silence ; et ce signe était encore si paternel , que je crus recevoir la bénédiction.
Page 239 - Ne défendons plus la religion sous le rapport de l'utilité dont elle est, soit à l'homme, soit à la société; c'est un vrai blasphème qui a été trop souvent reproduit. Ne demandons point pour elle l'appui des institutions politiques; ce serait avoir des doutes impies sur sa stabilité. N'exigeons point non plus qu'elle vienne au secours de ces institutions, parceque nous pourrions l'accuser de leur chute lorsque le moment de la caducité serait venu.
Page 156 - Un homme puissant replaçait sur ses bases l'ordre social et politique. Toutes les fois qu'après un long bouleversement l'ordre politique se répare et reprend sa marche régulière, l'ordre littéraire tend à se mettre en accord et à suivre de son mieux. La critique (quand critique il ya) , à l'abri d'un pouvoir tutélaire, accomplit son œuvre et sert la restauration commune. Sous Henri IV, après la Ligue , on eut Malherbe ; sous Louis XIV , après la Fronde, on eut Boileau. En 1 800, après...
Page 153 - M do ce mois est mort, à l'âge de quatre-vingttrois ans accomplis, un vieillard aimable, spirituel , qui recouvrait, sous les formes d'une politesse exquise et d'une parfaite urbanité mondaine, un caractère ferme , des opinions nettes et constantes , bien de la philosophie pratique ; un sage et un heureux qui avait conservé à travers les habitudes du critique, et avec un esprit volontiers piquant, un cœur bienveillant et chaud, une extrême délicatesse dans l'amitié. M. de Feletz me représentait...
Page 247 - Adieu ! je crois qu'en cette vie Je ne te reverrai jamais. Dieu passe, il t'appelle et m'oublie; En te perdant, je sens que je t'aimais. Pas de pleurs, pas de plainte vaine. Je sais respecter l'avenir. Vienne la voile qui t'emmène, En souriant je la verrai partir. Tu t'en vas pleine d'espérance, Avec orgueil tu reviendras; Mais ceux qui vont souffrir de ton absence, Tu ne les reconnaîtras pas. Adieu ! tu vas faire un beau rêve, Et t'enivrer d'un plaisir dangereux; Sur ton chemin l'étoile qui...
Page 170 - Ses connaissances théologiques et philosophiques le rendaient capable aussi d'aborder, à l'occasion, des sujets sérieux. Il touchait à tout ; ce qu'il n'approfondissait pas, il l'effleurait non sans malice. Sa politesse extrême, que ses nombreuses relations entouraient de mille liens, n'empêchait pas la raillerie, quand elle avait à sortir, de se glisser dans ses articles je ne sais comment, dans le tour, dans la réticence ; il faisait entendre ce qu'il ne disait pas.
Page 155 - J'oserai dire que le critique n'est que le secrétaire du public, mais un secrétaire qui n'attend pas qu'on lui dicte, et qui devine, qui démêle et rédige chaque matin la pensée de tout le monde.
Page 157 - Berlin, comptait parmi ses rédacteurs Geoffroy, Dussault, Feletz, Delalot, Saint-Victor, l'abbé de Boulogne. Vers le même temps, au Mercure et dans une alliance étroite avec le Journal des Débats, écrivaient la Harpe, l'abbé de Vauxcelles, Fiévée, Michaud, Gueneau de Mussy, Fontanes, Bonald, Chateaubriand. Dans les rangs opposés, on comptait Rœderer au Journal de Paris; M. Suard et un jeune talent viril, mademoiselle de Meulan (depuis madame Guizot), au Publiciste; Ginguené et ses amis...