L'âne vint à son tour, et dit : " J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il... Histoire de la poésie - Page 437by Charles Augustin Henry - 1856Full view - About this book
| Voltaire - 1785 - 424 pages
...moines paflant, La faim, l'occafion, l'herbe tendre. 8c , je penfe, Quelque diable aufli me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puifqu'il faut parler net. A ces mots on cria, haro fur le baudet. Poujet, quelque peu clerc,prouva... | |
| Voltaire - 1785 - 420 pages
...moines paffant , La faim, l'occafion, l'herbe tendre, &:, je penfe, Quelque diable aufli me pouffant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puifqu'il faut parler net. A ces roots on cria, haro fur le baudet. Poujet, quelque peu clerc , prouva... | |
| Voltaire - 1785 - 502 pages
...moines paflant, La faim, l'occaGon, l'herbe tendre, et, jepenfe, Quelque diable auffi me pouflant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puifqu'il faut parler net. A ces mois on cria , haro fur le baudet. Poujet, quelque peu clerc, prouva... | |
| Voltaire - 1785 - 506 pages
...moines paflant, La faim, l'occafion, l'herbe tendre, et, jepenfe, Quelque diable auffi me pouffant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit , puifqu'il faut parler net. A ces mots on cria , haro fur le baudet. Poujct, quelque peu clerc, prouva... | |
| Voltaire - 1792 - 304 pages
...moines patTant, La faim, loceafion, l'herbe tendre, et, je penfe, Quelque diable auiïi me pouffant , Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puifqu'il Faut parler net. A ces mots on cria , haro fur le baudet. I*ou jet, quelque peu clerc, prouva... | |
| Voltaire - 1792 - 504 pages
...faim , l'occafion , l'herbe tendre , & , je penfe , Quelque diable aufli me pouffant, Je tondis ds ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit , puifqu'il faut parler net. A ces mots on cria, haro fur le baudet. Poujet , quelque peu clerc , prouva... | |
| Jean de La Fontaine - 1796 - 392 pages
...nsquerelleurSjjusqu'auxsimplesmâtins, Au dire de chacun , étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant ,...parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Unloup,quelquc peu clerc, prouva parsaharangue, Qu'il fallait dévouer ce maudit animal , Ce pelé... | |
| Lord Alexander Fraser Tytler Woodhouselee - 1797 - 446 pages
...moines paflant, La faim, l'occafion, l'herbe tendre, et je penfe Quelque diable auflî me pouflant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avois nul droit, puifqu'il faut parler net. À ces mots on cria haro fur le baudet : Un loup quelque... | |
| Jean de La Fontaine - 1799 - 272 pages
...mâtins, An dire de chacun , étoient de petits saints. L'âne vint à son tour , i- i dit : J 'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant , La faim , l'occasion , l'herbe tendre , et , je pense , Qu'il l'ai loi I dévouer ce ni, in dit animal, Ce pelé , ce galeux , d'oà Tenait tont leur mal.... | |
| Charles Batteux - 1802 - 380 pages
...chacun , etoient de petits saints. L'Ane vint à son tour , et dit : J 'ai souvenance Qu'en un pre de moines passant , La faim , l'occasion , l'herbe...Quelque diable aussi me poussant , Je tondis de ce pre la largeur de ma langue. Je n'en avois nul droit , puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria... | |
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