| Michel de Montaigne - 1875 - 380 pages
...me faschent ; il emousse les pointures de la douleur, si elle n'est du tout extreme et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres, ils me destournent facilement à eux et me la desrobent : et si ne se mutinent point pour voir que je ne les... | |
| François Fertiault - 1877 - 540 pages
...faschent ; il esmousse les poinctures de !a douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres; ils me destournent facilement à eulx, et me la desrobent.. C'est la meilleure munition que i'aye trouvée... | |
| Michel de Montaigne - 1877 - 348 pages
...esmousse les poinclures Je la douleur, si elle n'est du tout extreme et maistresse. Pour me disliaire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres ; ils me destouriient facilement à eulx, et me la desrobbent : et si ne se mutinent point, pour veoir que ie... | |
| Michel de Montaigne - 1879 - 698 pages
...faschent ; il esmousse les poinctures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une Imagination importune, il n'est que de recourir aux livres; ils me destournent facilement à eulx, et me la desrobbent : et si ne se mutinent point, pour veoir que ie... | |
| Michel de Montaigne - 1893 - 356 pages
...me faschent; il emousse les pointures* de la douleur, si elle n'est du tout extreme 3 et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres; ils me destournent facilement à eux, et me la desrobent : et si ne se mutinent point, pour voir que je ne... | |
| Albert Collignon - 1896 - 500 pages
...service, côtoie tout mon cours et m'assiste partout. Il me console en la vieillesse et en la solitude; il me décharge du poids d'une oisiveté ennuyeuse...fâchent; il émousse les pointures de la douleur, si elle est extrême et maîtresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir... | |
| Cyprien-Marie Boutrais - 1896 - 476 pages
...mon cours et m'assiste partout : il me décharge du poids d'une oisiveté ennuyeuse ; il me deffait à toute heure des compagnies qui me fâchent; il émousse les pointures de la douleur si elle n'est point du tout extrême et maîtresse. Pour me disc'est Lansperge qui mit cette pieuse pratique en honneur.... | |
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