| 1906 - 598 pages
...console en la vieillesse et en la solitude ; il me décharge du poids d'une oisiveté ennuyeuse ; il me défait à toute heure des compagnies qui me fâchent...émousse les pointures de la douleur, si elle n'est pas du tout extrême et maîtresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de... | |
| Pierre Villey - 1908 - 588 pages
...oisi« vête ennuyeuse et me deffaicl à toule heure des compaigniesqui « me (aschent ; il emousse les pointures de la douleur, si elle « n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une « imagination importune, il n'est que de recourir aux livres,... | |
| Paul Émile Lévy - 1909 - 308 pages
...nous. Il a pour soi la constance et la facilité de son service. Cettuy-ci cottoye tout mon cours ; il émousse les pointures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maîtresse. Pour distraire d'une imagination importune, il n'est que de .recourir aux livres. C'est la meilleure munition... | |
| François Fertiault - 1909 - 254 pages
...Montaigne a dit du commerce des livres : Cettuy ci costoye tout mon cours, et m'assiste partout... Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres ; ils me destournent facilement à eulx et me la desrobbent. Maintenant, recueillez cette parole de la grande... | |
| Frédéric Léon vicomte de Janzé - 1909 - 216 pages
...me faschent ; il émousse les peintures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres, ils me destournent facilement à eux et me la desrobcnt; et si ne se mutinent point pour voir que je ne les... | |
| Michel de Montaigne - 1927 - 374 pages
...d'une 5 oisiveté ennuyeuse; et me deffaict à toute heure des compaignies qui me faschent. Il emousse les pointures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est 10 que de recourir aux livres;... | |
| 1925 - 732 pages
...me faschent; il esmousse les poinctures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse. Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres; ils me desUnirnent facilement à cela, et nie la desrobent: et si ne se mutinent point, pour veoir que je... | |
| Jean Château - 1971 - 268 pages
...contentons-nous ici de noter que, pour Montaigne, ils ont, entre autres, comme rôle de fixer l'imagination : « pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres ; ils me destournent facilement à eux > (III, iii, De trois commerces, 805). Laissée seule dans l'oisiveté,... | |
| Dikka Berven - 1995 - 400 pages
...commerces" implies a very personal rapport with books from the point of view of Montaigne the reader: Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres: ils me destournent facilement à eux et me la desrobent. Et si, ne se mutinent point pour voir que je ne les... | |
| 1901 - 656 pages
...me faschent; il esmousse les poinctures de la douleur, si elle n'est du tout extrême et maistresse Pour me distraire d'une imagination importune, il n'est que de recourir aux livres... Le fruict que je tire des livres... j'en jouïs, comme les avaricieux des trésors, pour sçavoh' que... | |
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